contenu de la page
Connectez-vous S'inscrire
Asfiyahi.Org - 1er Site de Reférence sur l'Islam et la Tidjaniyya au Sénégal
Asfiyahi.Org
ABONNEZ-VOUS À NOTRE NOUVELLE CHAINE YOUTUBE HD

Publicité



Direct du Min’bar – Vendredi 21 Mars 2014 > La Positive attitude, un cercle vertueux d’inspiration divine




Les Économiste ont commencé à améliorer le bien-être social avec l’avènement de l’Économie Positive, qui par opposition à l’école normative (admet des hypothèses non factuelles), part du réel. Le Droit aussi a gagné la confiance des acteurs avec sa branche positive qui légifère à travers la matérialisation des dispositions légales par les institutions appropriées et représentative. Le Positivisme dans le champ plus large de l’Epistémologie (philosophie et science) incarné par Auguste Comte et John Stuart Mill reconnaît que seule la vérité des faits est source de savoir…ce que l’Art a paradoxalement retourné dans le fait pour garder le label…avec Bohème qui contrarié par les descriptions apocalyptiques pourtant réelles du 19ème siècle (pauvreté, guerre) rompit avec le chaos et initia l’innovation pour faire naître le positivisme dans la peinture. Voilà donc cette vague de pensée qui traverse tous les domaines d’expression humaine, chantée dans un mémorable ton par Marley dans ‘Positive vibration’ et repris aujourd’hui par les thérapeutes (positive thinking) qui replonge aux sources de l’inspiration, qu’elle soit scientifique, artistique, philosophique, ou tout autre, ce positivisme est fondamentalement divin à l’origine de la primo-nature (V30, S30) tel que rappelé par le jeune Imam Abou Assia dans sa prêche de ce midi à Genève.



Je Consens à ce que Mon serviteur pense de Moi’ dit Allah dans un Hadith Qudsiy. Soit dira l’Imam lorsque le serviteur adresse une requête à Allah, il est en droit de penser que Allah l’agréera en sa faveur, lorsqu’il adresse un repentir, qu’Allah lui ouvrira les portes de l’acceptation, lorsqu’il demande pardon, qu’Allah lui ouvrira les vannes du pardon et lorsqu’il pratique l’adoration, il qu’Allah lui accordera les bienfaits promis.

 

Evidemment martèle l’Imam, car Allah lui-même donne la garantie dans le Qur’ân sous une assurance générique – Votre Seigneur a dit (V60, S.40) - Invoquez-moi (sous toutes les formes) et je vous réponds (pas dans le futur, mais maintenant !). Et pour illustrer ce qui précède, l’Imam rappelle aussi que Allah s’Est auto-désigné comme l’effaceur des pêchés et le receveur des repentirs (V3, S40), mais surtout qu’Il a défendu quiconque de désespérer de sa mansuétude (V35, S39). Voilà donc dira l’Imam l’illustration de ce Hadith Qudsiy qui accommode les craintes humaines par la bonté divine.

 

Et pourquoi devrions-nous pas alors développer cette attitude positive et cette appréhension de bien envers Dieu, puisqu’Il nous y invite ? Mieux dira l’Imam, les portes d’espoir ouvertes par Dieu sont des moyens de mieux le connaître et qui connaît Dieu ne peut que penser du bien de lui, bien comme sortie de crise lorsque la situation s’endurcit, bien comme apaisement lors des tensions, bien comme sérénité lorsque le doute envahit, bien comme protection lorsque le danger assaille, bien comme proximité avec lui lorsque Satan tente. Et cette positive attitude finalement devient un indicateur de qui est plus connaisseur de Dieu, qui est plus proche de Lui, et dans cette échelle, les Prophètes sont sans surprise aux premiers rangs. Voici le Prophète Ya’qûb, rappela-t-il, qui après avoir perdu la trace de ses deux jeunes garçons envoya leurs aînés à leur recherche avec la recommandation de ne jamais désespérer du secours de Dieu (V87, S12). Le prophète Ya’qûb ajouta que seuls les mécréants doutent du secours de Dieu et il retrouva tous ses enfants sains et saufs. Voici également le prophète Mûsa qui coincé entre les armées farouches de Pharaon et la Mer rouge vécut une menace de perte de confiance de son peuple qui lui lança, nous serons immanquablement défaits (V61, S26), mais sa ferme et sereine réponse fut – Absolument pas, je suis avec Mon Seigneur et il me guidera vers une sortie honorable…(V62) et Allah vint à son secours puis engloutirent les autres (Vs 65-66).

 

Et que dire du Prophète Muhammad poursuivi par les Quraïchites alors que sa tête était mise à fort prix par les dignitaires Mecquois. Il se retrouva dans la grotte avec Seydinà Abubakr, qui pris de panique lui lança il suffit que nos poursuivants baissent leur regard pour nous trouver. Le Prophète lui répondit calmement et sereinement (V40, S9) Que penses-tu de deux alliés dont Allah est leur troisième support ?! Et bien sûr toutes ces situations aboutirent à une sortie de crise au bénéfice de ceux qui ont pensé positif et donc ont trouvé positif chez Dieu. La liste pourrait s’enrichir du Prophète Ibrahim confronté au feu de Nemrûz et qui prononça la célèbre et très recommandée Hasbala (V173, S2) et tant d’autres. La morale est simple, lorsque le serviteur est dans quelque besoin qu’il soit, qu’Il Appelle Allah avec la conviction de Son secours (Hadith Nabawiy).

 

Pourtant dira l’Imam, cette positive attitude, appréhension, ou anticipation de Dieu n’est pas une donnée ex nihilo, elle est le résultat de ce que nous sommes, faisons, montrons, pensons et démontrons. Il est impossible de se faire une pensée positive de Dieu lorsque notre esprit n’est pas tranquille dans sa pensée, sa communication ou que nos agissements ne soient pas dans la droiture. Le Prophète Yûsuf convaincu qu’il était innocent  restait serein lorsque le Souverain Egyptien le jeta en prison sur fonds de manigance et l’issue fut plutôt en sa large faveur. 

 

Hasan  Al Basary décrivait ainsi le croyant à l’opposé du mécréant. Le croyant est celui qui se fait une appréhension positive de Dieu, appréhension qui le conduit naturellement à l’agissement en bien, alors que le mécréant se fait une idée négative de Dieu, ce qui le pousse au mal agir. N’est-ce pas Allah décrit ceux qui comptent sur sa miséricorde comme étant ceux qui sont dans la foi, dans la droiture, et dans l’assaut contre tout ce qui les entrave vers le bien (V218, S2).Et Hasan Basary de conclure que la foi sans l’œuvre de bien n’est pas acceptée par Allah, comme en atteste le Qur’ân qui met toujours en paire foi et œuvre de bien (plus de dix apparitions dans le Qur’ân). L’appréhension positive ne s’invente donc pas, elle découle d’une conformité de notre intérieur qui de bien, n’exprime que le bien, ne produit que le bien, n’échange que dans le bien. Lorsque nous sommes en phase dans le bien avec notre esprit, notre âme, notre cœur, notre conscience et nos centres de décision et organes, nous ne pouvons que penser du bien qu’il adviendra. 

 

C’est exactement ce à quoi avait fait appel Sayyidatunà Khadijah pour rassurer avec sérénité et conviction le Prophète lors de la toute première apparition de l’Ange Djibril alors qu’il s’évanouissait, montrait peur et cherchait refuge. Elle lui tint un discours remarquable d’apaisement et de sérénité – Toi qui fais tant de biens envers tes semblables, qui nourris orphelin et démuni avant soi-même, qui encourages au bien et interdis tout mal, qui inspires le bon comportement social à toutes les échelles, qui recolles les morceaux brisés de la parenté, qui couvres de Suturëu tes semblables, qui fais preuve de générosité d’esprit et d’avoirs, …rien ne peut t’arriver si ce n’est le présage du bien !
 

Sulaiman Ad-Darrany disait que l’appréhension positive de Dieu ne peut s’accommoder d’un cœur impur ou de triche, ou d’un intérieur en porte-à-faux avec les piliers de la Foi. Nul ne peut prétendre développer l’appréhension positive de Dieu s’il ne craint Dieu, car Allah le rappelle ses alliés ne font ni dans la peur ni dans la crainte (V62, S10), or seul un esprit serein, indemne de tout tort ou faute envers Dieu et envers ses semblables peut se payer ce luxe, mais comme disait Cheikh Seydil Hadji Malick, qui ose prétendre ainsi ? ! L’impureté du cœur ne peut accueillir la nature pure et positive de penser du bien de Dieu et finalement (Ibn Qayyim), la positive attitude va avec l’éthique, soit remplir son cœur de bien et de vertus tant et si bien qu’il n y a aucun obstacle en cela et de se porter vers tout ce qui est bien, bien pour soi sans verser dans l’égoïsme, sa famille, sa communauté, son futur. Cela signifie aussi se garder de ne dire aucun mal de qui que ce soit, et c’est dans le prolongement de la positive attitude que Allah nous recommande aussi de dire du bien des autres (V83, S2).

 

Vibrons positif et Allah nous enverra plus d‘ondes positives et les vibrations qui en résulteront ne peuvent qu’être positives et la vraie sérénité est dans ce cercle vertueux inspiré de Dieu…et qui sert de bouclier contre toute forme de pensée négatives, de suspicion, d’accusations gratuite, de déséquilibre en fin de compte. Allah nous met en garde de ne pas prendre ce chemin de déséquilibre en nous défaussant sans foi ni loi sur les autres (V12, S49). 

 

Best Zyars en ce premier jour de printemps dans l’hémisphère Nord et au lendemain de la journée mondiale du bonheur décrété par l’ONU…que du +++ !


Par Al Amine Kebe
Vendredi 21 Mars 2014






Nouveau commentaire :
Twitter


Telechargez l'application Mobile Asfiyahi pour plus de navigabilité ABONNEZ-VOUS À NOTRE NOUVELLE CHAINE YOUTUBE HD


Dans la même rubrique :