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Quand l’avocat de Charlie Hebdo expliquait à Tel Aviv que l’on peut caricaturer les musulmans et les chrétiens (mais pas les juifs)




Mauvaise foi ! Oumma.com repris par Asfiyahi.org vous propose de découvrir le procédé rhétorique employé par l’avocat de Charlie Hebdo pour distinguer la (bonne) caricature anti-islam ou anti-chrétienne et le (mauvais) dessin antisémite.



Quand l’avocat de Charlie Hebdo expliquait à Tel Aviv que l’on peut caricaturer les musulmans et les chrétiens (mais pas les juifs)
A l’instar de ses clients, Richard Malka est un sacré farceur. L’homme en charge de la défense judiciaire de Charlie Hebdo fustige le gouvernement français, coupable de ne pas assez soutenir la « liberté d’expression » des journalistes-dessinateurs depuis la sortie, mercredi dernier, de leur hebdomadaire anti-islam. En 2006, Richard Malka représentait déjà l’équipe du journal satirique lors de l’affaire des caricatures danoises. Comme l’avait révélé Oumma, il s’était alors réjoui, avec l’ex-directeur Philippe Val, d’avoir, en conséquence du procès, fait « exploser » le Conseil français du culte musulman.

En juin dernier, l’avocat enjôleur et cabotin était invité à participer à un débat organisé par l’ambassade française de Tel Aviv et intitulé « Le blasphème, droit ou délit ». Après avoir pris soin de distinguer le fait d’attaquer une religion et la haine contre un groupe particulier, Richard Malka est interpellé (à la 38ème minute) par Yaron London, animateur du débat. La question-piège habilement posée par ce journaliste israélien semble prendre au dépourvu le défenseur de Charlie Hebdo.

Q /Je peux imaginer une situation dans laquelle un caricaturiste dit vouloir s’en prendre à la foi juive mais dessine des juifs très laids, bossus, avec un grand nez et, peut-être, une liasse de billets à la main(…) Il écrit qu’il ne s’en prend pas au juifs mais à la foi juive... A qui s’en prendrait-on ? A la foi ou aux croyants ?

R /C’est toujours compliqué, ces questions-là…. Là, vous parlez de ce qui fait beaucoup penser aux caricatures d’avant-guerre. Quand vous dessinez un juif avec un gros nez et une liasse de billets, vous n’êtes pas du tout dans la symbolique religieuse, vous êtes dans l’incitation à la haine… Là, vous faites un amalgame entre la religion et ceux qui la pratiquent (…)

Q/ Et si vous dessinez Mahomet -qui a un visage sémite- avec un turban et une bombe, cela ne veut pas dire que vous méprisez l’islam, cela veut dire que vous méprisez les Arabes ! Alors, pourquoi vous êtes prêt à défendre ceux qui publient ces caricatures ?

R/ Je les ai déjà défendu… Mais cela veut surtout dire qu’on s’en prend à ceux qui posent des bombes, aux terroristes, à ceux qui dévoient l’islam... Ils le font au nom du Prophète. On ne peut pas nous enlever le rire qui est une défense et la possibilité de caricaturer ces personnes qui se revendiquent du Prophète.

Dans l’intégralité de cet échange, Richard Malka tente de justifier l’existence des caricatures danoises, relayées alors par Charlie Hebdo, ainsi que les récentes attaques de Madonna en concert contre la « symbolique chrétienne ». Prétexte invoqué : ce ne sont pas tous les musulmans, ou tous les chrétiens, qui seraient visés. Pourtant, à l’inverse, le dessin représentant de manière « laide » un juif, fût-il intégriste ou ultra-sioniste, serait nécessairement considéré comme une « incitation à la haine ».

Quand l’avocat de Charlie Hebdo expliquait à Tel Aviv que l’on peut caricaturer les musulmans et les chrétiens (mais pas les juifs)
Il n’est pas venu à l’esprit de Richard Malka que les dessins de Charlie Hebdo, ainsi que les caricatures danoises, représentaient régulièrement des musulmans, depuis la figure du Prophète jusqu’au pratiquant moderne, de manière « laide », avec un « gros nez » et, parfois, les accessoires exotiques d’usage telles les babouches et autres djellabas. Pour l’avocat, il ne s’agit pas ici de préjugés racistes mais, plus simplement, de la liberté souveraine du caricaturiste à exprimer sa critique de la religion islamique. Avec un tel aplomb dans le sophisme, nul ne peut plus s’étonner que Richard Malka ait été sollicité dans le passé pour défendre une institution bancaire aussi éthique et transparente que Clearstream.

Oumma.Com
Mercredi 26 Septembre 2012






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1.Posté par bachir le 27/09/2012 14:57 | Alerter
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il faut éviter d'écouter ces gens.Ce sont de pur "élément perturbateur".

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