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Spécial Eid Fitr - En direct du Minbar – Mercredi 06 Juillet 2016 Protéger, Sensibiliser, Eduquer – Le Vrai Plan d’Emergence !






Les Nations valent par l’héritage qu’elles ont su léguer à leur jeunes générations pour autant que cet héritage ne soit que de valeurs, et si il n y a plus de valeurs, autant admettre qu’il n’existe plus de nation ! Cette Axiome de la langue Arabe très récurrente dans les écrits est revenue dans le prêche de Imam Elhadj Khalifa Makhtar Kébé, à l’occasion des deux Rak’as du Eid à Thiès. Nous avons insiste-t-il un défi permanent, celui de protéger les jeunes de toute dérive – morale, citoyenne, sociale, professionnelle et confessionnelle, mais aussi de les sensibiliser sur les conséquences de leurs actes et choix, et surtout les éduquer à développer l’amour du bien et à choisir les itinéraires de consécration, pour eux, pour leur famille, leur communauté, pour leur nation et pour le monde. Si au sein de chaque famille, ce triptyque PSE est pris en charge dans toutes les dimensions espérées, le bien se substituera au mal, la vérité au faux, la lumière à l’ignorance et nulle contrée ne sera épargnée d’une telle émergence, nulle époque, ne sera laissée en rade, nul peuple, communauté ou nation ne sera exclu de cette vague émergente au profit de l’humanité (V13, S49).
 
Nous sommes tous redevables de louange et de gratitude envers Allah entonne l’Imam, car nous avions demandé et obtenu de passer le Ramadan dans la paix et l’aisance et de célébrer le Eid. Nous y voilà dit-il et d’ailleurs, fait-il remarquer, c’est une série de demandes encore plus volumineuse, encore plus sophistiquées que Allah a Agréés (V34, S14) en notre faveur, en faveur de nos familles, de nos communautés et de notre nation. La gratitude doit ainsi être exprimée à la dimension recommandée par Dieu (V13, S14), soit par l’action et non par le discours ou les litanies. Et c’est donc en reconnaissance du traitement de faveurs qu’Allah nous a Accordé et Continue de faire que nous devons investir dans le champ de notre responsabilité les actes de gratitude, soit encadrer les enfants et les jeunes pour les faire émerger. Une nation n’émerge pas d’elle-même, ce sont ses hommes et femmes qui émergent sur un registre implicite et la nation suit à l’explicite. Seyyidunà ‘Umar durant son règne en tant que commandeur des croyants rappelle-t-il a statué sur un cas édifiant en la matière. Il s’agit d’un adulte qui a traîné son jeune garçon de fils devant l’Etat pour se plaindre du traitement abject qu’il lui fait subir – aucune considération à la famille, aucun égard aux parents, il s’est plaint que le jeune ne fréquente pas la mosquée et se fait plutôt remarquer dans le mauvais comportement. A peine Seyyidunà ‘Umar s’offusque d’un tel comportement dans la communauté de Médine sous son magistère que le jeune demande la parole. Il demanda au Chef d’État - Est-ce que les enfants peuvent réclamer des droits à leurs parents ? OUI répondit – il ? et quels sont ces  droits ? Il s’agit de lui choisir une maman vertueuse, de lui donner un nom qui inspire grandeur et de l’éduquer sur la Voie naturelle de droiture précisa Seyyidunà ‘Umar. Le garçon s’offusqua à son tour que c’est plutôt l’inverse des trois que son père lui a offert. Il a choisi une femme sans vertu, ni morale, il lui a donné un nom suspect et objet de toutes les moqueries (dépotoir d’ordures) et ne lui a jamais initié à la moindre éducation. Il ne sait pas réciter la Fatiha, ne connait pas ses devoirs religieux, ni ses obligations sociales, ni comment prendre son destin en main. Il n’a rien appris par son père si ce n’est de la fuite de responsabilité.
 
A l’écoute d’un tel procès, Seyyidunà ‘Umar incrimina le papa plutôt que le fils, pour défaut de responsabilité et abandon de mandat. Depuis, les croyants étaient devenus plus attentifs dans l’espace de Médine et l’État aussi avait mis en place plus de moyens de protection de l’enfance, d’orientation des adolescents et d’éducation de toute la jeune génération. Voilà un PSE sans faille dans un Sénégal qui tâtonne à la recherche d’une hypothétique émergence mal inspirée alors que le PSE ne s’applique pas au pays, mais s’applique à sa jeunesse. Car ajoute l’Imam l’émergence ne se fera pas par les infrastructures et les autoroutes, mais plutôt par les vertus morales et le comportement éthique. Investissons dans ce modèle en faveur des enfants, des adolescents et des jeunes insiste-t-il. Et Allah nous a indiqué dans ses orientations au Prophète le comment. Sais-tu comment t’y prendre  aligna-t-il en reproduisant Dieu qui s’adresse à son Prophète? 
 
  • Par une démarche inclusive et une consultation sincère, qui inclut attitude conciliante,  visage radieux, et surtout tolérer leur manquement et rectifier leurs erreurs sans les enfoncer (V159, S3).
  • Par l’adoption du meilleur en réponse au bien (V34, S41).
  • Par ignorer les moqueries et les attaques personnelles, ainsi que  faire preuve de patience à toute épreuve et face à leur entêtement et rébellion (Vs 127-8, S16)
 
 
Telles sont les instructions hautement divines et dont l’aboutissement s’illustre par l’excellence du modèle prophétique fondé sur la noblesse du caractère (V4, S68). Et d’ailleurs ajoute l’Imam, nous sommes témoins de la dérive des valeurs comme de la faillite des systèmes (V41, S30), et si nous persistons dans la naïveté qu’il s’agit juste de crises conjoncturelles, Allah A déjà Indiqué les causes et enjeux. Il s’agit bien de la conséquence de nos actes et donc de nos mauvais choix de politique, d’investissement, de dialogue, de pratique, de vie communautaire et jusque dans la pratique de la religion. Nous devons absolument nous ressaisir insiste l’Imam, et dans cet instant important de ressaisissement, évitons les travers qui nous ont valu notre pérenne situation de dérive et de faillite. Nulle communauté n’a réussi à bâtir quoi que ce soit dans les invectives et les diatribes. Allah Aime ceux qui font preuve de retenue, mais surtout d’humilité. Nulle parole ne doit être adressée au prochain si ce n’est de la pureté et du bien (V83, S2). Le champ politicien n’est nullement un prétexte pour s’adonner à une concurrence déloyale et déshonorante d’attaques et de propos désobligeants. Pourquoi se demande-t-il ? Parce que le Prophète nous a légué justement un modèle basé sur l’amour du prochain et le respect mutuel. Si on ne peut aimer tout le monde, on doit respect à chaque entité sociale et environnementale, et le respect n’est qu’une humble forme d’amour. Le Prophète l’avait clairement indiqué ainsi à l’endroit des musulmans de Médine.  Jamais vous ne pourrez prétendre à la félicité tant que vous n’êtes pas des croyants avérés et jamais vous ne serez des croyants tant que vous ne fassiez preuve d’amour du prochain et jamais cet amour ne sera sincère tant que vous ne désirez pour l’autre ce que vous désirez pour vous-mêmes. Voilà une base solide d’expression dans le champ social que le Prophète a appliqué, qu’il nous a légué et qui a fait preuve partout, à réconcilier les ennemis d’hier (Médine), à résoudre les problèmes aigus du moment (pose de la pierre noire après la reconstruction de la Ka’ba), à anticiper la méthode du pardon universel (amnistie générale lors de la reconquête de Makkah) et qui a sauvé l’Afrique du Sud de tant d’années de haine raciale et d’apartheid honteux. 
 
Tant que nous n’opérerons pas cet instant de ressaisissement, devenu obligation au constat de notre condition de sous-développement permanent, nous nous enfoncerons dans les crises, et ce malgré l’augmentation des moyens matériels, la croissance dans les activités productives et le renouvellement des mandats électifs, nous restons socialement attardés à faire face paradoxalement à plus de problèmes d’éducation, de santé, de protection sociale, de prise en charge du 3ème âge, d’inclusion des couches vulnérables et de développement inclusif pour le bien-être commun.
 
Il s’agit d’anticiper notre sort pour éviter l’interrogatoire de Dieu suite à notre faillite collective dans la protection, la sensibilisation et l’éducation (PSE) de nos enfants. Et dans le prolongement du jugement de Seyyidunà ‘Umar à condamner ce père coupable de manquement énorme, Allah aussi ajoute dans la sanction dans l’au-delà (V24, S37). L’Imam précise que nombreux sont les parents qui se sont appuyés sur l’éducation reçue de leur ascendant pour parfaire leur religion et inscrire tant de bienfaisances à leur actif. Toutefois, le jour du jugement, la communauté s’étonnera de leur performance alors que leurs enfants paradoxalement sont dans la contre-performance. Et Allah Interrogera les enfants du pourquoi de leur négligence. Ils répondront qu’ils n’ont jamais été appelés à prier, jamais conseillés à fréquenter les mosquées et les cercles de savoir, jamais incités à sortir aumône ou aider les nécessiteux, qu’ils n’ont jamais été associés à ce que leurs parents faisaient dans le respect de la religion d’Allah. Alors que les places étaient luisantes de désir au paradis pour les parents et terrifiantes de châtiment pour les enfants en enfer, Allah Instruira d’inverser les sentences. Les parents par négligence, égoïsme et abandon de responsabilité causant la dérive de toute une génération, et malgré leur performance remarquable dans l’adoration, iront en Enfer. Les enfants, malgré leur déviance, leur mauvais comportement et piètre performance iront au Paradis parce que victimes de la société qui ne les a pas préparé à leur responsabilité. Les Talibés errants dans les rues de nos villes doivent donc nous interpeller plus dans une solution intelligente et à long terme (scolarisation universelle) et non un show médiatique de réaction politicienne.
 
Attention avertit l’Imam, responsabilité ne signifie pas réprimande, ni violence, mais plutôt construction patiente d’une personnalité émergente au service de son propre épanouissement et partant de l’épanouissement de tous les segments sociaux. La meilleure façon d’investir cette responsabilité conclut-il est dans une conscience permanente des recommandations de piété du Ramadan. Nombreux sont ceux qui décrochent de la ferveur du Ramadan dès après, alors que le Ramadan a pour objet de nous rapprocher de notre but ultime – Dieu – soit le contrat social en faveur de nos semblables et le contrat moral envers Dieu (fin V183, S2-Baqara).
Eid Mubàrak à tous
Best Zyars
Al Amin
 

Asfiyahi.Org
Samedi 9 Juillet 2016






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