AL AKHDARI - LEÇON 3 - Les conditions de la prière : La purification du khabath






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La purification du khabath

Lorsque l’impureté est localisée, comme l’humidité due à de l’urine sur une partie d’un vêtement, on lavera son emplacement seulement, et si l’on ne le connaît pas, on lavera le vêtement complètement. Celui qui se demandera si un corps impur dont la présence est certaine l’a atteint, comme s’il était rentré aux toilettes puis avait uriné et s’était ensuite lavé avec de l’eau, puis avait trouvé de l’humidité sur son vêtement sans savoir si c’était de l’eau ou de l’urine, [aspergera] de la main son emplacement. Si quelque chose l’atteint, comme s’il était par exemple en train de passer dans une rue et qu’un liquide dégouline sur lui du toit d’une maison, et qu’il se demande s’il est impur, il n’aura pas à asperger car la présence d’un corps impur n’est pas confirmée, contrairement à l’exemple précédent, et les choses sont considérées au premier abord comme pures.

Se souvenir de la présence d’une impureté en prière annule cette dernière, sauf si l’on craint que son temps imparti s’écoule, même si c’est son heure ikhtiyâriyy, car le fait d’effectuer une prière dans son temps doit être respecté, même si l’on doit pour cela prier avec une impureté.

Celui qui priera en oubliant la présence d’une impureté, puis s’en rappellera après le salut final] verra sa prière valable, et il recommencera sa prière dans le temps imparti à cela, jusqu’au jaunissement du paysage pour Azzouhr et Al‘asr, et jusqu’à l’aube pour Almaghrib et Al‘ichâ’, et jusqu’au lever du soleil pour le Soubh. Toute répétition d’une prière dans son temps est appréciable, mais non obligatoire, et tout ce qui est cause de renouvellement d’une prière obligatoire dans son temps n’est pas cause de renouvellement pour une prière dont le temps est écoulé, ou pour une prière surérogatoire. Celui dont le vêtement est impur et qui n’en trouvera pas d’autre pur, et qui n’aura pas d’eau pour le laver, ou qui craindra l’écoulement du temps de la prière s’il le lavait, priera avec son vêtement impur, car il n’est pas permis de retarder la prière de son temps à cause d’une impureté. Celui qui fait cela désobéit donc à son seigneur.

Celui dont l’estomac rejettera du qalas, qui est un liquide semblable à l’eau, ou du vomi, alors qu’il est en prière, n’encourra rien de préjudiciable s’ils sont purs, le qalas étant toujours semblable à l’eau qu’on boit dans ses caractéristiques, et le vomi ayant encore l’aspect et la couleur de l’aliment mangé, et s’ils sont en petite quantité, sinon la prière sera annulée.

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Mardi 21 Février 2017