AL AKHDARI - LEÇON 8 - Les conditions de la prière : La purification du hadath (Les interdits liés au grand hadath)






Les interdits liés au grand hadath

L’état de janâbah interdit ce qu’interdit le petit hadath, ainsi que de rentrer dans une mosquée, de lire le Qur’ân, sauf pour se protéger ou autre besoin, comme soigner par sa récitation ou citer un verset comme preuve juridique.

Il est réprouvé pour celui qui craint, s’il utilise de l’eau froide lors du lavage complet, de provoquer une maladie, ou bien de retarder la guérison d’une maladie déjà existante ou d’augmenter sa gravité, d’avoir des rapports sexuels avec sa femme et de se trouver alors en état de janâbah, ce qui nécessiterait qu’il pratique le tayammoum pour la prière, alors qu’il pourrait s’ablutionner s’il laissait le rapport sexuel, [à moins qu’il ne prépare ce dont il a besoin pour réchauffer l’eau] afin de se laver. [Par contre, s’il se trouve en état de janâbah à cause d’un rêve] ayant suscité l’éjaculation, [il n’y aura rien de réprouvable à son rapport sexuel après cela.] Il est interdit pour celui ayant à sa disposition de quoi réchauffer l’eau de laisser le lavage complet] et de pratiquer le tayammoum.

Il n’est pas permis à la femme en période de règles ou de lochies de prier et de jeûner, de rentrer dans une mosquée, d’effectuer des circonvolutions autour de la ka‘bah, de toucher un exemplaire du Qur’ân. Elle devra, une fois purifiée, récupérer les jours de jeûne manqués, mais non les prières. Il n’est pas permis à son mari de jouir de son sexe ni de ce qui est entre le nombril et les genoux de son corps, sauf à travers un vêtement, selon l’avis retenu après vérification exhaustive, jusqu’à ce qu’elle se lave.


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Lundi 28 Aout 2017