Abdoul Aziz Mbaaye ou le rossignol de Tivaouane




Que serait d’ailleurs devenu le xilassou Zahab ( l’Or décanté) ce chef d’œuvre de Maodo Malick Sy, retraçant la vie du meilleur des créatures sans les voix d’or et ces chantres religieux.



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De sa voie de stentor, Abdoul Aziz Mbaye est sans doute un des modèles achevés du genre parmi ceux qui donnent une saveur particulière au écrits et poèmes. Mais aussi ceux qui, grâce à leur parfaite maitrise des écrits, déclament sur tout les tons aussi bien en langue Wolof qu’en Arabe ces mêmes écrits. Sans parler de ce sens de l’animation de ces chanteurs que l’on découvre à chacune de leur apparition en public. Sa réputation a fini de s’étendre aux quatre coins du Sénégal et dans la sous région.

Héritier de son grand père, Moussé Alé Mbaye, l’homonyme d’El Hadji Abdoul Aziz Dabakh a très tôt baigné dans cette ambiance teintée de religiosité et de tradition au sein de sa fratrie.

La proximité avec le khalife général des Tidjiane, qui a assuré une bonne partie de son éducation, explique sans doute son aura dans la chanson religieuse et singulièrement dans le riche répertoire de Seydil Hadji Malick Sy. Il forgea ces dispositions à bas âge lorsque Serigne Abdoul Aziz Sy le prend sous sa férule à Diacksao en compagnie de ses oncles Daou Gor Mbaye et Mansour Mbaye. Le jeune Abdoul Aziz Mbaaye ne tardera pas ainsi à se singulariser auprès du sage de Diaksao. Ce dernier lui voua une grande confiance et un estime au point de lui accorder la primeur des Khassida ( poémes) qu’il produit.

«Approprie toi ce poéme et fait le connaître à Mansour et à Daou Gor » , lançait le saint homme aux jeunes apprenants. Cette sentence sera prémonitoire et préfigurait du brillant parcours et la place de choix de Abdoul Aziz Mbaye durant le bourde et toutes les célébrations dont la célébration du Mawloudoul Nabi.



La Redaction Asfiyahi.Org
Jeudi 14 Février 2013