Le samedi 23 juin 2018, Serigne Habib SY ibn Serigne Cheikh Ahmed Tidiane SY Al Maktoum, Président de l'association à but non lucratif " L'école Debout !" s'est rendu, accompagné de membres du bureau de l'association, au Lycée Seydi El Hadji Malick SY de Thiès où, en présence des élèves, parents d'élèves et de l'administration du lycée, il a remis aux deux meilleures élèves en classe de seconde et au meilleur élève en classe de première les récompenses offertes par l'association.
Les élèves ont reçu, chacun, des livres ainsi qu'une récompense financière. Les deux élèves de seconde ont, en outre, reçu un lot de cahiers et de materiels didactiques.
L'école debout dont l'objectif principal est de promouvoir un système éducatif de qualité au Sénégal se rendra bientôt dans un autre établissement ciblé.
Voici les photos de la cérémonie de remise des récompenses et une partie du discours de Serigne Habib SY adressé aux élèves du Lycée :
Les élèves ont reçu, chacun, des livres ainsi qu'une récompense financière. Les deux élèves de seconde ont, en outre, reçu un lot de cahiers et de materiels didactiques.
L'école debout dont l'objectif principal est de promouvoir un système éducatif de qualité au Sénégal se rendra bientôt dans un autre établissement ciblé.
Voici les photos de la cérémonie de remise des récompenses et une partie du discours de Serigne Habib SY adressé aux élèves du Lycée :
CONTRAT D’EXCELLENCE
Aujourd’hui, notre monde évolue selon un principe où les compétences semblent partout être les mêmes.
Les avantages de progrès suscités quelque part semblent potentiellement réalisables ailleurs.
Autrement dit, les savants et scientifiques des pays en développement ont les mêmes obligations de résultats que ceux des pays développés en termes de recherches et d’expérimentation.
La seule entorse à cette donne serait, peut-être, l’inégal accès permanent à des outils d’analyse et de recherche performants.
Faut-il verser tout cela sur le compte d’une démocratisation tous azimuts des ressources intellectuelles et scientifiques ou alors le considérer comme une nouvelle étape dans le nécessaire équilibre des pouvoirs entre savants d’ici et d’ailleurs ?
C’est aussi une nouvelle prise de conscience sur les capacités des uns et des autres à bousculer les limites et les contraintes imposées par certaines origines et conditions sociales pour accéder aux savoirs et aux connaissances innovants.
Mieux encore, la solidarité numérique et d’entre aide scolaire sur les réseaux d’Internet est entrain de résorber inexorablement le « gap » pour accéder aux sources d’informations fondamentales favorables à une nouvelle grille de partage des connaissances scientifiques et techniques majeures.
Avec ce nouvel état d’esprit, le devoir de réussite doit être le maitre mot contractuel pour chaque élève et chaque étudiant qui entrent dans nos écoles et universités, et pour toutes les personnes, les autorités et les institutions qui ont un rôle clé à jouer pour le triomphe de notre modèle éducatif, scolaire et universitaire.
Dans cette perspective, l’association « L’École Debout ! » ne ménagera aucun effort possible pour contribuer à l’accession de ce nouveau visage de l’école sénégalaise.
Figurer au top mondial des meilleures universités qui est l’apanage des chinois, des américains et des anglais est peut être très lointain mais nous devons légitimement nourrir des ambitions sous régionales et continentales pour nous rapprocher des critères émérites afin de figurer parmi les écoles et les universités d’élite de notre continent.
Cet idéal nous est accessible grâce à un travail acharné, méthodique, rigoureux mais un travail qui nous ouvrirait à une véritable culture de leadership. Leadership en termes d’initiatives, leadership en terme de conquêtes, mais surtout leadership en terme d’audace. Cette culture devrait être portée par des mesures incitatives fortes qui feraient germer en chaque jeune esprit sénégalais, la conviction de ne manquer sous aucun prétexte, l’opportunité d’achever un parcours scolaire exemplaire.
Le célèbre alpiniste français Maurice HERZOG, après avoir vaincu les chaines de l’ANAPURNA, a donné comme justification de tant de risques qui lui ont valu l’amputation de quelques orteils, l’argument inattendu qui suit, je cite : « parce que l’Everest est la ! ». Ce don de soi, ce sens du défi et du surpassement s’imposent à nous tous si nous voulons faire de nos existences, des modèles de réussite au-dessus de nos propres individualités.
Paul KAGAME, l’actuel Président Rwandais, dont le pays, en si peu de temps, est devenu est un modèle de réussite scolaire et universitaire s’est adressé à ces compatriotes en ces termes. Je cite : « Travaillez dur jusqu’à ce que ça fasse mal parce que la pauvreté fait plus mal ». Dans la même veine, il poursuit : « Nous n’avons ni la Kaaba, ni le Vatican encore moins un Einstein ou un Bill Gates mais nous avons des rwandais qui croient en eux-mêmes. »
À bon entendeur, salut !
Aujourd’hui, notre monde évolue selon un principe où les compétences semblent partout être les mêmes.
Les avantages de progrès suscités quelque part semblent potentiellement réalisables ailleurs.
Autrement dit, les savants et scientifiques des pays en développement ont les mêmes obligations de résultats que ceux des pays développés en termes de recherches et d’expérimentation.
La seule entorse à cette donne serait, peut-être, l’inégal accès permanent à des outils d’analyse et de recherche performants.
Faut-il verser tout cela sur le compte d’une démocratisation tous azimuts des ressources intellectuelles et scientifiques ou alors le considérer comme une nouvelle étape dans le nécessaire équilibre des pouvoirs entre savants d’ici et d’ailleurs ?
C’est aussi une nouvelle prise de conscience sur les capacités des uns et des autres à bousculer les limites et les contraintes imposées par certaines origines et conditions sociales pour accéder aux savoirs et aux connaissances innovants.
Mieux encore, la solidarité numérique et d’entre aide scolaire sur les réseaux d’Internet est entrain de résorber inexorablement le « gap » pour accéder aux sources d’informations fondamentales favorables à une nouvelle grille de partage des connaissances scientifiques et techniques majeures.
Avec ce nouvel état d’esprit, le devoir de réussite doit être le maitre mot contractuel pour chaque élève et chaque étudiant qui entrent dans nos écoles et universités, et pour toutes les personnes, les autorités et les institutions qui ont un rôle clé à jouer pour le triomphe de notre modèle éducatif, scolaire et universitaire.
Dans cette perspective, l’association « L’École Debout ! » ne ménagera aucun effort possible pour contribuer à l’accession de ce nouveau visage de l’école sénégalaise.
Figurer au top mondial des meilleures universités qui est l’apanage des chinois, des américains et des anglais est peut être très lointain mais nous devons légitimement nourrir des ambitions sous régionales et continentales pour nous rapprocher des critères émérites afin de figurer parmi les écoles et les universités d’élite de notre continent.
Cet idéal nous est accessible grâce à un travail acharné, méthodique, rigoureux mais un travail qui nous ouvrirait à une véritable culture de leadership. Leadership en termes d’initiatives, leadership en terme de conquêtes, mais surtout leadership en terme d’audace. Cette culture devrait être portée par des mesures incitatives fortes qui feraient germer en chaque jeune esprit sénégalais, la conviction de ne manquer sous aucun prétexte, l’opportunité d’achever un parcours scolaire exemplaire.
Le célèbre alpiniste français Maurice HERZOG, après avoir vaincu les chaines de l’ANAPURNA, a donné comme justification de tant de risques qui lui ont valu l’amputation de quelques orteils, l’argument inattendu qui suit, je cite : « parce que l’Everest est la ! ». Ce don de soi, ce sens du défi et du surpassement s’imposent à nous tous si nous voulons faire de nos existences, des modèles de réussite au-dessus de nos propres individualités.
Paul KAGAME, l’actuel Président Rwandais, dont le pays, en si peu de temps, est devenu est un modèle de réussite scolaire et universitaire s’est adressé à ces compatriotes en ces termes. Je cite : « Travaillez dur jusqu’à ce que ça fasse mal parce que la pauvreté fait plus mal ». Dans la même veine, il poursuit : « Nous n’avons ni la Kaaba, ni le Vatican encore moins un Einstein ou un Bill Gates mais nous avons des rwandais qui croient en eux-mêmes. »
À bon entendeur, salut !