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HOMMAGE A CHEIKHOUL KHALIFA, LE KHALIF, NOTRE CHOIX ETERNEL (Par Serigne Habib SY Al Maktoum)






EL Hadj Baba NDIONGUE de Podor avait bien pesé et soupesé ses mots lorsqu'il a demandé au Cheikh : " où est le Calife ? Le Calife est {vraiment} le Calife ".

Il était le Calife parce qu'il était le successeur naturel et l’héritier choisi de Maodo et cet ultime titre lui revenait moralement et spirituellement de droit.

En effet, il incarnait son père dans sa droiture, dans ses principes de conformité avec les préceptes sacrés qui régissent nos liens infalsifiables avec l’Éternel.

Il avait pris en main le destin de la Voie tracée par Sidi Ahmed Tidiani dont Malick était le continuateur agrémenté et assermenté avec de larges prérogatives.

La famille de Maodo n'a pas subi le vide que pouvait occasionner sa disparition parce que le Calife assumait pleinement la continuité de la responsabilité paternelle en dépit des combats rudes auxquels il devait faire face pour que le précieux héritage ne soit pas à la merci d’influenceurs bien affûtés.

Les disciples du distingué Érudit n’ont pas non plus regretté sa perte puisque Al Khalifa était là pour soulager leurs craintes et leurs angoisses existentielles en les protégeant par ses prières et ses bénédictions dont l’efficacité n’était plus à démontrer.

Même dans le secret et l’intimité de sa Tombe, cette Béatitude continue de nous combler au point que son Mausolée reste un point de ralliement sans cesse convoité aussi bien par ses disciples que par des croyants de toutes origines, subjugués par sa baraka éternelle.

Sa complicité intime avec le Mausolée, Al Maktoum l’a chanté dans son poème intitulé « Entre Toi et Moi » (en arabe Bayni Wa Baynaka), en termes vivificateurs :



« Entre Toi et Moi – O Mausolée du Maitre digne d’éloges –

Il y a un pacte perpétuellement renouvelé

Quand je m’éloigne comme dans un songe, tu me rends visite

Et quand je rentre je suis tenaillé par le désir de te contempler.

A cause de la rivalité, la vie a fini de nous mettre à l’étroit

Alors que ton esplanade est un abreuvoirspacieux,

Cette brise qui y souffle avec je ne sais quoi de subtile pour le visiteur

Avec ce quelque chose d’impalpable pour les fidèles

C’est comme qui dirait le musc diffusant son parfum

C’est comme qui dirait une ombre dont la fraicheur revigore

Ah ! Cette quiétude là et la sagesse qui l’imprègne

-La quiétude c’est la sagesse du disciple …. »

Sa posture légitime n’était point contestée ! Des érudits assermentés de toute part ont salué sa probité, son exemplarité, ses grandes vertus spirituelles et mystiques. Dans ce concert d’unanimité, le Calife que l’on considérait de Guide réservé, ayant de la retenuerévérencielle et sans limite pour son Mentor et Maître, disait que : « porter un nom aussi humiliant que celui de Kagne ne m’aurait pas empêché d’incarner avec brio l’immaculé personnage que j’ai assumé toute ma vie ».

Les témoignages dignes de foi, d’érudits de renom de toutes les contrées du pays ,en passant par la Mauritanie et la Guinée-Bissau, ont salué et glorifié les vertus ascendantes et magnanimes du valeureux Calife.

Ces beaux vers d’un illustre Muqadam de la branche mauritanienne de la " Tidiania " sonnent encore comme une salve et une magnificence :


« Ô Aboubacar ! Toi en la personne de qui la bonne étoile nous a souri béatement ! Toi en la personne de qui l'infortuné est à l'abri du péril !

Je ne vois pas comment se flétrirait ta visible Œuvre vertueuse suite à ton mot de prière : " Ô Toi Dieu de compassion ! "...
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Tu es vraiment en tout lieu Lauréat du satisfecit ; Ta haute distinction est une réalité indélébile.

Ce qu'il m'a été donné de découvrir s'est manifesté à tout homme de foi : Tu es Soleil et l'Éclipse n'a pas droit de cité dans ton Firmament. »

Son parcours légendaire porté par la probité et l’exemple sans commune mesure, le Calife lui-même, l'a immortalisé en lettres d’or et en trois termes immaculés : « j’atteste que je n'ai jamais trébuché face à l’imposture, la débauche et l’arnaque ».


Quel regret pour LES ANGES aux télescopes intersidéraux, extra puissants et qui épient le moindre geste humain répréhensible.

Quelle vague à l’âme pour les fins limiers d’Outre-tombe pour leur interrogatoire ou contre interrogatoire infructueux

Le Calife reste le Calife …

Lors d’une causerie publique j’ai entendu Serigne Cheikh Al Maktoum dire que « Serigne Babacar Sy RTA avait de dignes petits fils qui ne portaient pas le patronyme du Saint Homme ».

Toute une jeunesse, qui n'a vécu ses heures de gloire, ses qualités insurpassables et ses dons multiples qu'à travers le témoignage vibrant de leurs aînés, porte aujourd'hui le destin intemporel du Vénère Guide.

Peut-être, le pseudonyme affectif de " Mame Khalifa " aide à mieux supporter ce lourd fardeau que logiquement, seul un héritier choisi, peut porter à terme. Et encore, les risques sont là !

" Mon plus grand espoir sera porté par le futur " avait-il dit.

Je m’incline devant cet aveu rempli de promesses puisqu’en mon âme et conscience, je ne cesse de partager avec cette jeunesse dévouée au Calife, toutes les énergies matérielles comme immatérielles pour porter ses projets, ses valeurs, ses combats, ses recommandations afin que son souffle toujours béni, nous entraîne dans sa victoire éternelle.

« Si vous croyez que le vénéré Calife a un destin d’homme périssable, je suis prêt à parapher mon contrat de rupture avec vous tous » avait dit Al Maktoum à ses frères.

A bon entendeur salut !

Fait à Dakar, le 25.03.2021
Mouhammadou Habib SY Al Maktoum





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Jeudi 25 Mars 2021






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