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La ziarra annuelle de Wouro Mahdiw (Podor) se déroulera lundi dans ce village historique situé au nord du Sénégal, un évènement marquant l’anniversaire de la bataille de Samba Sadio, du 11 février 1875, considérée comme un des moments majeurs de la résistance religieuse à la colonisation, a-t-on appris auprès des organisateurs.
Avec cette date, « la mémoire collective se souvient du sens de cette résistance religieuse menée par Cheikhou Ahmadou Bâ de Wouro Mahdiw et ses fidèles au nombre desquels Serigne Ngaye Ibrahima Gaye dit Bira Gaye de Ngaye, Serigne Thiénaba, Amary Ndack Seck de Thinénaba Seck et Serigne Mame Thierno Niang et autres du Walo », souligne un communiqué .
« La bataille mit aux prises les armées coloniales et la troupe de Cheikhou Ahmadou Bâ près de Koki. Ce désastre des troupes musulmanes fut l’ultime jalon d’une expansion suivie de la conquête des cœurs. Dernier acte des maîtres fondateurs de la Tarikha tidjane au Sénégal, dans le contexte d’une résistance à une colonisation envahissante et hostile à l’islam nationaliste », rapporte cette source.
« Cheikhou Ahmadou n’était ni prince ni chef de guerre. Il était simplement un marabout qui propageait la tidjanya par l’éducation et la concorde. En ces périodes dominées par le paganisme et l’obscurantisme, il fut l’adversaire de tous les pouvoirs centralisés et ne pouvait compter que sur ses talibés à la foi avérée pour assurer sa défense », explique le texte.
« A la suite du désastre de Samba Sadio, les fidèles survivants se dispersèrent et fondèrent des foyers religieux dont les plus prestigieux sont Sinthiou Bara, Thiénaba Seck, Saïr, Ngaye, Keur Yaba, Mérina Sarr pour ne citer que cela. Ils reprirent le flambeau de l’enseignement de la tidjanya », rapporte cette source.
« Samba Sadio c’est toute cette mémoire. Elle est le don du sang de tous ces fidèles anonymes qui sacrifièrent leur vie pour que le flambeau de l’islam flotte sur cette terre du Sénégal bénie de tous nos saints, sans distinction de tarikha. C’est aussi ces vérités qui disent que le khalifat, depuis les enseignements de Seydina Mouhamad (PSL), appartient au disciple méritant et non au fils du guide », ajoute le communiqué.
Avec cette date, « la mémoire collective se souvient du sens de cette résistance religieuse menée par Cheikhou Ahmadou Bâ de Wouro Mahdiw et ses fidèles au nombre desquels Serigne Ngaye Ibrahima Gaye dit Bira Gaye de Ngaye, Serigne Thiénaba, Amary Ndack Seck de Thinénaba Seck et Serigne Mame Thierno Niang et autres du Walo », souligne un communiqué .
« La bataille mit aux prises les armées coloniales et la troupe de Cheikhou Ahmadou Bâ près de Koki. Ce désastre des troupes musulmanes fut l’ultime jalon d’une expansion suivie de la conquête des cœurs. Dernier acte des maîtres fondateurs de la Tarikha tidjane au Sénégal, dans le contexte d’une résistance à une colonisation envahissante et hostile à l’islam nationaliste », rapporte cette source.
« Cheikhou Ahmadou n’était ni prince ni chef de guerre. Il était simplement un marabout qui propageait la tidjanya par l’éducation et la concorde. En ces périodes dominées par le paganisme et l’obscurantisme, il fut l’adversaire de tous les pouvoirs centralisés et ne pouvait compter que sur ses talibés à la foi avérée pour assurer sa défense », explique le texte.
« A la suite du désastre de Samba Sadio, les fidèles survivants se dispersèrent et fondèrent des foyers religieux dont les plus prestigieux sont Sinthiou Bara, Thiénaba Seck, Saïr, Ngaye, Keur Yaba, Mérina Sarr pour ne citer que cela. Ils reprirent le flambeau de l’enseignement de la tidjanya », rapporte cette source.
« Samba Sadio c’est toute cette mémoire. Elle est le don du sang de tous ces fidèles anonymes qui sacrifièrent leur vie pour que le flambeau de l’islam flotte sur cette terre du Sénégal bénie de tous nos saints, sans distinction de tarikha. C’est aussi ces vérités qui disent que le khalifat, depuis les enseignements de Seydina Mouhamad (PSL), appartient au disciple méritant et non au fils du guide », ajoute le communiqué.