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L'Education Sexuelle des Jeunes dans l'Islam




L'islam englobe la vie dans sa totalité de sorte à ce que chaque fragment et facette soit examiné dans le contexte d'ensemble. Chaque élément de cet aspect de la vie ne peut être isolé. L'islam reconnaît la force du besoin sexuel. Mais cette nécessité ne peut être consi dérée indépendamment des autres doctrines islamiques qui contrôlent et régulent le comportement du musul man. Le concept du mariage et de la vie familiale est le noyau essentiel et incontournable dans l'approche du phénomène sexuel : d'une part, le mariage pour la pré servation de la moralité sexuelle et, d'autre part, la cellule familiale pour l'encadrement d'une éducation sexuelle saine et conforme aux fondamentaux de notre religion.



L'éducation sexuelle en islam

L'Education Sexuelle des Jeunes dans l'Islam
L'enseignement de l'anatomie et de la physiologie humaine doit être précédé de la croyance ferme en Allah, Créateur de l'Homme et de ses qualités. Le point de départ de l'éducation sexuelle est la connaissance de Dieu. Il est à l'origine de la création du système de reproduction de la vie et c'est de Lui que l'homme doit s'inspirer de l'usage et du convenable en matière d'ex pression sexuelle.

Le corps de l'Homme est la propriété de Dieu et cet organisme est une enveloppe prêtée à l'âme pour son développement spirituel et l'atteinte de son objectif ultime : le contentement d'Allah.
Pour ce faire, le Qour'aane est clair sur cette façon d'appréhender notre relation avec notre corps. Allah nous a transmis un grand nombre d'énoncés expliquant la création de l'Homme, la propreté et la pureté, l'inter action et les relations sexuelles entre les partenaires.

Un musulman a besoin de comprendre parfaite ment tout ce que le Qour'aane et les Hadiths ont cité sur le sujet du sexe, ce qui inclut les droits conjugaux et le comportement des conjoints dans leur vie intime, dont voici quelques éléments principaux :

La relation charnelle est principalement un moyen de procréation. «Certes nous avons créé l'homme d'un extrait d'argile dont nous avons fait ensuite une goutte de sperme déposée en un réceptacle bien protégé; puis nous avons transformé cette goutte en un caillot de sang dont nous avons fait un embryon où s'est dessiné le squelette que nous avons recouvert de chair, pour en faire, en fin de compte, un nouvel être, bien différencié. Béni soit donc Dieu, le Meilleur des créateurs !» (Sourate 23, Versets 12-14)

La propreté (tahârah) est un des aspects de base de l'islam qui a été associée à la moitié de la foi. Le Qour'aane exige une attention particulière à la propreté corporelle après les menstrues, les lochies, les contacts sexuels et les éjaculations durant le sommeil. Le bain rituel est requis dans ces cas.

La pureté et la propreté physique étant d'importance primordiale, l'islam a interdit strictement toute relation entre les conjoints durant les menstrues. Les saigne ments autres que les menstrues habituelles sont un signe de maladie, tout comme le sang d'une blessure ou d'une veine, et n'interfèrent pas dans les relations conjugales. Durant les menstrues, une femme est parti culièrement sensible et irritée. Elle peut donc être agacée par des choses insignifiantes qui en d'autres temps seraient passées inaperçues. La tension nerveuse s'accroît, les réflexes sont plus marqués, de légères contractions se produisent au niveau des pieds, quelques rigidités apparaissent au niveau du cou et le sommeil est plus lourd que d'habitude. On constate également une perte d'appétit et quelques troubles digestifs et intestinaux. C'est durant cette période que même les femmes en bonne santé physique montrent un tempé rament maladif, des humeurs de dépression, des impul sions de jalousie, des excès d'auto confession, etc.

Alors que les yahoûds et les majoûss (mazdéens) considéraient que le partage du même repas et la coha bitation sous le même toit avec une femme en période de menstrues étaient des actes illicites, les nassârâs ne s'abstenaient même pas des relations intimes avec cette dernière. Quand le Prophète Sallallahou Alaïhi Wassallam fut questionné à ce sujet, le verset suivant fut révélé : « Ils t'interrogent aussi sur les menstrues. Réponds-leur : «La menstrua tion est une souillure. Tenez-vous à l'écart de vos femmes durant cette période ; n 'ayez point de rapports charnels avec elles tant qu'elles ne se sont pas puri fiées. Mais une fois qu'elles sont en état de pureté, reprenez vos rapports avec elles, comme Dieu vous la prescrit.» Dieu aime ce qui se repentent et ceux qui se purifient.» (Sourate 21 Verset 222)

Dans ce verset, il est mentionné clairement que seule la relation sexuelle durant le haydh est interdite. Mais vivre avec sa femme qui a ses menstrues, manger et boire à ses côtés sont tout à fait autorisées. Le conser vatisme extrême des yahoûds et le libéralisme outra geant des nassârâs n'a pas sa place dans l'islam. Dans certaines communautés, une femme doit s'abstenir durant sa période menstruelle de tous les travaux ménagers (plus particulièrement de la préparation du repas) et s'approcher d'elle est une offense. Elle doit, comme les lépreux des temps anciens, porter des vête ments spéciaux et annoncer à quiconque l'approche qu'elle est impure. Tout cela est également étranger à l'enseignement de l'islam.

Sur le plan de l'hygiène et des précautions sani taires, la prohibition du coït durant cette période peut permettre d'éviter de sévères ménorragies ou des infec tions de l'utérus (métropéritonite). On a également découvert que les menstrues contiennent des enzymes toxiques.

Le sexe n'est pas une chose honteuse. Il ne doit pas être traité légèrement, ni avec un excès d'indulgence. Il est comparé dans le Qour'aane à un champ de culture. Le cultivateur choisit le moment propice pour semer.
A
insi pour l'être humain, la considération mutuelle est requise, mais au-dessus de tout, nous devons nous rap peler que même dans ces situations on ne doit pasoublier l'aspect spirituel et notre responsabilité morale vis-à-vis d'Allah.

Les yahoûds interdisaient les relations sexuelles par le dos de la femme. Ils avaient la fausse certitude qu'en agissant ainsi l'enfant qui naîtrait souffrirait de stra bisme. Quand le Prophète Sallallahou Alaïhi Wassallam fut interrogé sur cette croyance, le verset cité ci-dessus fut révélé. Il compare la femme à un champ dans lequel les gouttes de sperme sont les graines et les enfants en sont les produits. Par conséquent, un des objectifs principaux d'une relation est de perpétuer les générations. L'homme est donc libre de venir à sa femme par devant ou par le dos, debout ou assis dans la condition où la semence est placée dans l'endroit qui lui est réservé : le vagin. Toute autre forme de relation, telle la sodomie, est stricte ment interdite.

A suivre... Dans le prochain article : Quelques points en matière d'intimité sexuelle, le rôle du médecin musulman et des parents, comment parler de sexe à son enfant adolescent, la sexualité cher les gens âgés...


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Mardi 26 Juin 2012






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1.Posté par Emilie le 26/06/2012 15:44 | Alerter
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As sallahmou allek
aprés des rapports sexuelle la nuit peut on faire la priere du soub sans faire les grandes ablutions .
Barakallahou fikoum

2.Posté par Zal le 10/07/2012 00:03 | Alerter
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Bonjour Emilie,

Je ne crois pas qu'il soit permis de prier en état de souillure.

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