LE FONDATEUR DE LA COMMUNAUTE MUSULMANE DE MEDINA GOUNASS
C’est après qu’il prend le chemin du Sud pour Kolda où il retrouve Seydi Aladji THIAM père de l’ancien imam de Madina, Ousmane THIAM, qu’il avait lui-même désigné à cette fonction de son vivant. Seydi Aladji ThIAM était établi à Madina Aladji, à 17 km de Kolda (Sud du Sénégal). Il rencontre également le père de Thierno Mansour Barro, Thierno Ahmed, à Kolda. Celui-ci était également un grand ouléma qui l’a renforcé dans sa quête et formation religieuse. En effet, Thierno Ahmed BARRO et Seydi Aldaji THIAM ont été ses marabouts et guides.
Les enfants de ceux-ci étaient très jeunes au rappel à Dieu de leurs pères. C’est ainsi que Thierno les a récupérés. Il a été leur guide, marabout et éducateur. Les trois familles sont devenues une et il n’y a aucune différence entre elles. Chacun de ces descendants a pris femme dans l’autre des familles. Le saint homme a fondé 65 villages dont 51 au Sénégal.
Dans chaque village, il aura laissé une mosquée, une école coranique et un imam. Le nombre de mosquées qu’il a édifiées s’évalue à 93 dans la zone ouest africaine. Il aura réussi aussi à exporter le DAAKA vers d’autres cieux (France, Afrique centrale).
DAAKA OU LE RETOUR VERS DIEU
Le choix du site actuel remonte au début des années 70. Le guide religieux était un naturaliste qui a invité les fidèles à se recueillir tout en veillant à la préservation de la nature. Autrement dit, aucune transformation n’est permise. Il exhortait au respect de l’environnement. L’essence de la rencontre, est de permettre au croyant de se concentrer, ne serait-ce qu’une fois pendant quelques jours, pour glorifier Dieu. Le marabout a invité tous les fidèles à partager avec lui cette conviction et à procéder une introspection.
La célébration de ce rituel est authentifiée par l’écoute d’une cassette du fondateur de Médine Gounass qui revient sur un aspect de la vie islamique. La séance matinale prend toujours fin vers 10-11 heures. L’essentiel de l’activité humaine, sur ce site, est centré autour de multiples dévotions.
Le temps de sommeil est compté pendant les dix jours que dure la manifestation religieuse. Sur pied dès quatre heures du matin, les fidèles veillent toute la nuit pour des prières surérogatoires ou la lecture du coran, les croyants veulent mettre à profit les moments pour d’intenses méditations spirituelles. «Tous ceux qui viennent ici sont obnubilés par le seul désir de magnifier l’unicité de Dieu. En venant ici, le croyant laisse tomber le bas-monde, abandonne ses épouses, les délices de la vie pour se consacrer à son Seigneur et Maître».
Le « daaka » est aussi l’endroit où est célébré un grand nombre d’unions conjugales. Le lieu est béni et les prières qui y sont effectuées sont acceptées. Le daaka est unique en son genre. Il n’y a nulle part au monde une pareille manifestation religieuse. Il faut dire que le désir d’y retourner est incommensurable pour quiconque y vient. C’est la Mecque des pauvres même si souvent les fidèles traversent des continents et des mers pour marquer leur présence.
La masse de fidèles croit chaque année. Elle s’évalue en ce moment à prés de 300.000 personnes.

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