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VIDEO - La vie et l'oeuvre Mame Moussa Alé Mbaaye et son compagnonnage avec El Hadj Malick SY




A l’ombre d’El hadji Malick Sy , Serigne Babacar Sy , El Hadj Mansour Sy, il y avait Baye Moussé Alé Mbaaye. A la fois Mouhadam et compagnon de première heure, ce chantre du prophète Mouhamed et de Sidy Ahmed Tidjane est l’un des fondateurs de cette lignée des animateurs de chants religieux qui peuplent les soirées et conférences religieuses. Daou Gor et Abdoul Aziz Mbaye ou encore le fils de l’inimitable Mbaye Dondé, Doudou keinde Mbaye, sont aujourd’hui les héritiers et les figures de proue de ce mouvement qui fait aujourd’hui le bonheur des fidèles musulmans et particulièrement Tidjane qui fréquentent les tentes de conférence ou la cité religieuse de Tivaouane pour les besoins de célébration du Maoulidoul Nabil ou des Ziar.



Le mouvement a pris forme et impulsé par Moussé Alé Mbaye, contemporain de Maodo Malick Sy. Ayant vu le jour dans une famille de laudateurs qui élisaient docile dans les cours des princes ceddo de la contrée du Cayor, Moussé Alé Mbaay a vite emprunté le sillon de la religion malgré l’ambiance famille très empreinte de tradition païen. Après l’école coranique de base à Thiékene, son oncle maternel Samba Dacoumba le tire du cercle familiale et l’envoie auprès de Awa Dine Samb à Saint Louis où il poursuit ses humanités religieuses. Cette dernière décide ainsi de l’orienter vers le foyer religieux de Massamba Diery Dieng.

C’est auprès de ce notable religieux de Ndar que Moussé Alé Mbaaye fera la connaissance de Seydil Hadji Malick Sy, se trouve être aussi l’un des hôtes et gendre de Massamba Diery Dieng de ce même El hadji Malick dans la vielle cité. Ce sera le début d’un long compagnonnage puisqu’il sera encore à ses côtés lorsque le saint homme s’établit à Tivaouane à partir de 1902. Moussé Alé Mbaaye ne s’en limita pas là. Son attachement indéfectible envers Maodo Malick Sy lui pousse à retourner à Soughére pour convaincre cette fois ses parents et sa famille à élire domicile dans cette localité comme du reste l’avait fait d’autres Mouhadams. Moussé Alé Mbaaye deviendra ainsi l’un des chantres attitrés du Prophéte Mohamed, de Cheikh Ahmed Tidjane et de son maître Maodo Malick Sy qu’il surnomme « Seydil Hawmi ». Il parachèvera son éducation religieuse et recevra, selon un de ses descendants, un « idjaza » ou diplôme que Serigne Moussa Niang, un autre compagnon de Maodo lui transmettra.

A côté de son frére Daou Gor Mbaaye, il utilisera sa voix et ses talents de communicateurs traditionnels, hérités de ses ancêtres, pour se dévouer entièrement à l’animation religieuse et à psalmodier les Khassidas (poémes) lors du bourdah, dans les assemblées religieuse et à l’occasion du Maouloud. Après la disparition de El Hadji Malick Sy en 1922, Moussé Alé Mbaaye et sa famille adoptent, plusieurs années durant, cette même posture auprès de Cheikhal Khalifa puis de Serigne Abdoul Aziz Sy jusqu’à sa disparition en 1966. Son héritage est perpétré aujourd’hui par ses fils et petits fils qui continuent d’assurer avec brio leur partition.

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Dimanche 3 Décembre 2017






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