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Editorial des Universites du Ramadan






Editorial des Universites du Ramadan
Le cercle du pouvoir , une légitimité divine ou une légalité constitutionnelle ?Une question que l’Omniscient pose, avec force, dans le texte sacré mais qui est aujourd’hui sur les lèvres de tous les citoyens du monde en général et du monde musulman en particulier.Pourtant c’est une question qui se pose depuis la nuit des temps, bien avant l’apparition de l’homme sur terre.

Lorsque le Seigneur confia aux Anges: « Je vais établir sur la terre un vicaire ‹Khalifa›. Ils dirent: « Vas-Tu y désigner un qui y mettra le désordre et répandra le sang, quand nous sommes là à Te sanctifier et à Te glorifier? » - Il dit: « En vérité, Je sais ce que vous ne savez pas! ».Al-Baqarah,30. Comme si les anges avaient déjà vécu l’expérience de vicaires, de rois bref, de détenteurs de pouvoir semant le désordre et versant gratuitement le sang de leurs nobles sujets. La réplique de Dieu aux anges est peut être un rappel à l’ordre et non un démenti à leur thèse qu’il a confirmée à travers les propos de la reine de Sabbat, repris par le Coran : « En vérité, quand les rois entrent dans une cité ils la corrompent, et font de ses honorables citoyens des humiliés. Et c’est ainsi qu’ils agissent » (An-Naml ,verset 34) C’est bien cela la mentalité et le comportement de certains gouvernants qui ont accédé aux commandes en usurpant le pouvoir qu’ils gèrent d’une main de fer ; ils ne veulent du bien que pour eux-mêmes, leur famille et leurs alliés qui leur vouent fidélité et dévouement. Pour ce type de gouvernants la fin justifie les moyens.

D’autres ont pris le pouvoir par voie démocratique et se concertent régulièrement avec leurs peuples dans le souci de bien prendre en charge leurs aspirations.Mais quoi que les uns et les autres fassent avec leur pouvoir, ils n’échapperont pas à « Ton Seigneur (qui)se tient aux aguets ».« N’as-tu pas vu comment ton Seigneur a agi envers les ‘Ad et Iram, [la cité] aux colonnades dont nul autre exemple ne fut jamais créé dans le pays, et envers les Thamoud qui taillèrent le roc dans la vallée et envers Pharaon et ses piliers, envers tous ceux qui se sont montrés rebelles dans le pays et y ont intensifié la corruption ? Ton Seigneur abattit sur eux le fouet du châtiment. Certes, ton Seigneur se tient aux aguets ». Al Fadjr ,verset 6-14.

Les tyrans, les despotes et les gouvernants prétoriens dont le Coran décrie les comportements ne sont l’apanage d’aucune époque, d’aucun peuple. Ils ont existé et continuent toujours d’exister. Heureusement que leur règne n’est pas éternel. Le principe de l’alternance finit toujours par avoir raison sur eux. « Ces grands jours nous les faisons alterner entre les hommes ». AL Imran, verset 140. Quoi qu’il en soit, il urge dans chaque société qu’émerge un contrepouvoir qui se dresse en sentinelle vigilante contre les dérives du pouvoir. L’exercice du pouvoir révèle qu’il y a au moins trois catégories de gouvernants : ceux qui font de leur pouvoir légalement et légitimement conquis un sacerdoce, ceux qui se servent du pouvoir pour satisfaire des besoins bassement mondains et ceux qui naviguent entre ces deux courants suivant leur intérêt du moment.

Le Comité Scientifique

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Mardi 10 Août 2010






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