Gamou annuel de Fass-Diaksao: Les fidèles se souviennent de Dabakh ce Samedi 5 Avril

Le village de Fass Diaksao, dans le département de Tivaouane, s’apprête à recevoir les fidèles à l’occasion du gamou annuel prévu le 5 avril 2014 sous la direction de Serigne Sidy Ahmeth Sy Dabakh Malick. Déjà, les autorités administratives de la région de Thiès ont tenu des comités locaux, départementaux et régionaux de développement pour que l’événement connaisse un franc succès.

 

Comme il est de coutume, les 4 et 5 avril prochains, Fass Diaksao sera le lieu de convergence des fidèles venus des quatre coins du pays pour rendre grâce à Dieu, mais surtout se rappeler de Dabakh Malick, le saint homme qui en avait fait un lieu de retraite. Selon Sidy Ameth Sy Dabakh, cette année, le thème central de cette nuit du Prophète Mohamed (Psl) portera sur « les qualités du bon musulman ».

 

L’un des continuateurs de l’œuvre d’Abdoul Aziz Sy Dabakh, Serigne Sidy Ameth Sy veut, à travers ce week-end religieux, rendre grâce à Dieu, mais surtout rappeler aux musulmans le comportement qu’ils doivent avoir sur terre. Face au développement du village, le guide religieux pense qu’aujourd’hui la réalisation d’infrastructures de base comme un centre de santé moderne est une des priorités. « Les femmes bénéficient présentement d’un moulin à mil qui allège leurs travaux, mais notre seul souhait, c’est de voir l’érection d’un centre de santé », a dit le chef religieux. « C’est une occasion pour nous de demander à la Première dame Marième Faye Sall d’appuyer ce projet sanitaire dont rêve le village », a lancé Serigne Sidy Ameth Sy. 

Durant le week-end, une journée de prière sera dédiée à toute la Ummah, mais plus  particulièrement au sud du pays pour que la paix y revienne. Parmi les invités, le représentant de l’Eglise à Thiès a reçu un carton dédié à l’Archevêque de Dakar.

 

Le chef religieux lance un appel au ministère de la Femme et de la Famille pour qu’il appuie les femmes du village dans les domaines de la transformation des produits agricoles, mais surtout dans la réalisation du daara moderne.

 

El. H. A. THIAM
Le Soleil