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L’Islam via la Tidjanya, ciment de l’exemplaire coopération sénégalo-marocaine






L’exemplarité des relations entre le Maroc et le Sénégal se manifeste certes dans tous les domaines de la vie, mais de l’avis de tous les spécialistes c’est dans l’aspect religieux qu’elle s’exprime le plus et par un effet domino celui-ci innerve et revigore sans cesse les rapports tissés entre les dirigeants des deux pays, dans une démarche entretenant une amitié qui défie le temps.

Ainsi, l’un des symboles les plus vivants de cette amitié multiséculaire est sans nul doute la Grande mosquée de Dakar, un lieu de culte construit à l’aube des années grâce à l’expertise des ouvriers marocains et dont l’inauguration eut lieu en 1964, en présence du Roi Hassan II.

La première pierre fut officiellement dirigée par Serigne Abdoul Aziz Sy Dabakh, le Khalife général d’alors des Tidianes.

D’aucuns présentent comme un symbole fort de l’amitié sénégalo-marocaine la présence de ces deux personnalités à cette cérémonie, du fait de l’amitié personnelle qui les unissait et de la forte prégnance au Sénégal confrérie Tidjanya dont le fondateur, Cheikh Ahmet Tidiane Cherif, repose dans la ville marocaine de Fès.


L’Islam via la Tidjanya, ciment de l’exemplaire coopération sénégalo-marocaine
Selon l’essayiste sénégalais Bakary Sambe dans son livre intitulé ‘’Islam et diplomatie : la politique africaine du Maroc», ‘’dans tous les écrits historiques faisant état des rapports sénégalo-marocains, ce sont d’abord des personnages religieux qui servent de trait d’union pour faciliter l’établissement, puis le développement des relations politiques bilatérales».

Ces rapports personnels ont été intensément tissés via la religion islamique, notamment la Tidjanya dont les khalifes ont toujours été des proches des différents Rois marocains. De Mohamed V à son petit-fils Mohamed VI en passant par Hassan II, fils du premier et père de l’actuel souverain.

Reconnus comme ‘’Amir al-Mouminine» (Commandeurs des croyants), les souverains chérifiens ont été de tous temps très proches des dirigeants de la confrérie tidiane, à l’image des relations qui unissaient Mohamed V à Serigne Abdoul Aziz Sy Sy, le troisième Khalife des tidianes, et à Thierno Seydou Nourou Tall, un des descendants d’El Hadj Omar Tall, ce combattant de la foi qui introduisit la Tidjanya au Sénégal.

On rappelle à ce propos qu’en rentrant de son exil de Madagascar via Dakar –la rue où il s’installa brièvement porte depuis son nom–, Mohamed V accorda une audience à ces deux hauts dignitaires de la Tidjanya au Sénégal.

Avec Hassan II, les relations seront plus étroites. Le quotidien national le Soleil révèle dans son édition du 22 mai 2001, que le père de Mohamed VI considérait Serigne Abdou Aziz comme ‘’son père spirituel.

A telle enseigne qu’il l’invitait chaque année, en prenant en charge ses frais de transport et de séjour, autour de réflexions sur la défense de l’islam et la promotion de la Tijâniyya».

A en croire le Soleil, le défunt marabout, très écouté au Sénégal, rendait bien tout cela au Souverain dans la mesure où il montait ‘’souvent au créneau pour qu’aucun nuage n’assombrisse les liens (du Sénégal) avec le royaume chérifien».

En droite ligne de ce cheminement, s’inscrit la forte amitié qui lia le remplaçant de Serigne Abdou, Serigne Mansour Sy, à l’actuel Roi Mohamed VI.

Les rapports étaient tels qu’il fut l’invité personnel du Souverain lors d’un mémorable pèlerinage à la Mecque, en 2006.


Serigne Abdoul Aziz Sy Dabakh , Inauguration de la Grande Mosquee de Dakar en 1964
Serigne Abdoul Aziz Sy Dabakh , Inauguration de la Grande Mosquee de Dakar en 1964
En dehors des dignitaires tidianes de la famille Sy de Tivaouane et des Tall, les Souverains chérifiens ont eu et continuent d’avoir des relations avec les autres branches de la Tiddjanya au Sénégal, tels que les Niassènes de Kaolack dont l’ancêtre, Abdoulaye Niasse, se rendit à Fès en 1911.

A son rappel à Dieu en 1922, le flambeau des excellents rapports entre les Rois marocains et la ville de Fès fut repris par ses fils tels que Muhammad Niass et Ibrahima Niass dit ‘’Baye».

Ces multiples amitiés dont profitent, au nom de l’islam, les dignitaires des autres confréries du Sénégal ont favorisé une grande circulation des biens et des personnes entre Dakar et Rabat, à l’image des fortes délégations envoyées au Sénégal par le Roi lors des Gamou (Mawloud) et Journées dédiées à Cheikh Ahmet Tidiane Chérif.

Dans le sens inverse, les pèlerinages des Sénégalais à Fès foisonnent, sans compter les invitations aux nombreux colloques sur l’islam qu’abrite fréquemment le Royaume.

Au final, les politiques et les hommes d’affaires des deux pays sont tout heureux de trouver dans ces rapports tissés grâce à la religion musulmane matière à promouvoir leur coopération, jugée exemplaire à tout point de vue. Au plan bilatéral comme au plan international, où Rabat et Dakar affichent presque partout les mêmes points de vue.

Source: APANEWS

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Jeudi 21 Mai 2015






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