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[YOONOU TIVAOUANE...] Le Portrait du jour: EL Hadj Eumeudou Mbaye Maodo, un disciple particulier






[YOONOU TIVAOUANE...] Le Portrait du jour:  EL Hadj Eumeudou Mbaye Maodo, un disciple particulier
ASFIYAHI.ORG - Il n’y a pas plus fidèle que Emad Mbaye Maodo. Ce fils du terroir (Tivaoune) fut des plus remarqués de son époque au sein de la cour de Maodo. Sa présence, au-delà d’un symbole, était un serment d’amour et d’honneur à la fois.

Il fut prédestiné à porter le nom du Cheikh. Puis, Maodo, lui-même, lui donnait le nom du Prophète auquel le futur disciple ne manqua pas d’ajouter enfin l’appellation affective du maitre. En effet, l’affection de la famille Mbaye de Tivaoune pour Seydi El Hadji Malick Sy est légendaire. Le vécu d’Emad Mbaye Maodo, père de l’éminent El Hadji Mansour Mbaye, l’a illustré à bien des niveaux.

Confié très tôt à Maodo, par son père Saer Mbaye, grand disciple de Cheikh Seydi El Hadji Malick Sy, Mouhamed Mbaye, de son vrai, a évolué aux cotés de Sidy Ahmed Sy, ainé de Maodo en compagnie de qui il partageait les activités quotidiennes au sein de la cour. Une affection, toute particulière, liait les deux hommes et faisait d’Emad Mbaye Maodo un disciple privilégié et plus qu’un frère pour son compagnon et un fils pour son maitre. Il fut un disciple modèle qui assimilait vite les enseignements de Maodo et se fit le vœu de les transmettre. Son dévouement et son dynamisme n’avaient d’égal que son profond attachement.
Dès lors, à vingt-cinq ans, il suivait Maodo partout dans le pays et ne se lassait jamais de lui rendre service tant son engagement était grand. Il faut dire qu’à l’ombre de Maodo, le fils spirituel Emad Mbaye faisait preuve d’une grande disponibilité et s’épanouissait à travers son rôle de porte-voix et messager qui l’honorait à ses yeux. Pour lui, Maodo était un père et le servir un sacerdoce auquel il s’est acquitté entre grandeur et sagesse. Au point d’instaurer une grande complicité avec le cercle familial, d’abord avec le Cheikh qui, rapporte-t-on, n’avait le sourire qu’aux côtés de son disciple particulier, puis avec Serigne Sidy Ahmed Sy et Serigne Ababacar Sy. Ce dernier se faisait le plaisir de partager ses repas avec Emad Mbaye Maodo qui était devenu un pion essentiel dans la famille du Cheikh. Ainsi, celle-ci l’avait adopté comme personne. Ses qualités humaines étaient louées par tous. Il était surtout un homme d’ouverture qui avait, tout aussi, des relations dans toutes les familles religieuses du Sénégal.

Plus tard, la séparation fut pénible pour tous. Quand Sidy Ahmed Sy partit en France pour participer à la première guerre mondiale, Emad Mbaye Maodo devait faire face à ce premier départ, ensuite c’est Maodo qui partit et le laissa orphelin pour toujours. Un moment difficile qu’il vécut avec le soutien de Serigne Ababacar Sy, nouveau Khalife et compagnon dans l’épreuve. Emad Mbaye Maodo resta, ainsi, fidèle à la famille de son guide et wassila jusqu’à sa disparition un 1er mai 1969 qui laissa la Tarikha Tidjiane endeuillée par le départ d’un homme de valeur dont l’œuvre représente, aujourd’hui, une fierté pour sa famille. Celle-ci, fidèle au legs, reste plus que jamais attachée à la voie tracée par Cheikh Seydi El Hadji Malick Sy.
 

Asfiyahi.Org
Mardi 1 Mai 2018






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