eh bien! Je commençais à désespérer de ce professeur qui a subitement retrouvé la raison. Mieux vaut tard que jamais et félicitation pour cet article et ce réveil intellectuel. De cet article, je tire 3 conclusions:
- la 1ère, c'est qu'un intellectuel doit, pour garder sa force d'influence, sa liberté de pensée et éviter un esprit corrompu, s'éloigner autant que possible du pouvoir partisan;
- la seconde est relative à l'équité qui doit être de mise dans le traitement des écoles privées, surtout celles confessionnelles. Ceci est un impératif démocratique et surtout de sécurité sociale. En conséquence, l'aide aux Daaras doit être instituée comme les subventions aux oeuvres sociales. Dans le même ordre d'idées, il convient de structurer les Daaras de telle sorte que les les faux maîtres coranique soient mis hors d'état de nuire.
-enfin, il convient de revoir toute la politique éducative du Sénégal en créant des passerelles entre l'enseignement arabo-islamique et celui du français. L'Eglise l'a réussi, il n'est pas question que nous ne le puissions pas. C'est encore une possible de former des ingénieurs, des médecins, des juristes, des mécaniciens qualifiés comme c'est déjà le cas et les intégrer dans le circuit du développement national. Il s'agit d'organiser les enseignements, d'ouvrir un diplôme d'Etat à partir d'un programme officiel.
WA SALAM