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Direct du Min’bar – Vendredi 07 Novembre 2014. Le Bonheur, peut-on le vivre sur terre aussi ?




Dans le Qur’ân, le terme Sa’àda (bonheur) que Cheikh Mahdi a introduit comme le thème de son prêche de ce midi à Genève n’y figure pas, mais un proxy - vie paisible - qu’il a commenté dans le verset 97 de la S.16 évoque en plus une rétribution de bonheur dans l’au-delà. Le Qur’ân dans le V 108 de la S11 évoque (verbe et non substantif) que ceux qui jouiront du bonheur seront certainement dans le Paradis, éternellement et sans interruption. La question est donc de savoir si le bonheur qui peut revêtir mille et une définitions selon les goûts de chacun dans différents aspects de la vie est possible sur terre. Ou alors est-il uniquement réservé pour le paradis ? Dans son explication du terme Hayàt Tayyib (vie paisible), l’Imam reconnaît une certaine controverse selon les exégètes. D’aucuns réfutent une telle possibilité de vie paisible dans ce monde et ne le reconnaissent qu’au paradis, d’autres par contre font remarquer que le prolongement du verset avec la conjonction additive (et) suivi d’une autre promesse d’Allah à rétribuer davantage en plus de la vie paisible signifie bien que le premier concerne la vie d’ici-bas…mais en fait le bonheur, c’est quoi ?



L’Imam reconnaît le consensus dans sa quête, tout en relevant un désaccord dans ce qu’est le bonheur. Pour certains, dit-il, il s’agit d’amasser le maximum de biens matériels pour espèrent-ils se procurer tout ce dont ils auraient imaginé, mais est-ce possible ? Pour d’autres, le bonheur est dans la notoriété et ils mettent tout en œuvre pour que leur nom parcourent les latitudes et longitudes…mais le malheur de cette catégorie est dans la vulnérabilité de leur notoriété relative, car ils ne supporteront pas d’autres avec une plus grande notoriété ! Pour d’autres encore, c’est le pouvoir et les assemblées, et ils mettent tout en œuvre pour démontrer qu’ils tiennent les rênes, mais fait remarquer l’Imam, cela ne tient qu’à l’avènement de plus fort qui leur fera oublier qui ils étaient…et les derniers évènements au Burkina et encore d’autres avant y compris dans le Qur’ân (Qàrûn, Pharaon, Nemrûz) montrent que ce bonheur n’en est pas du tout ! Pour d’autres encore, c’est la famille et les alliés, et ils rivalisent de nombres et de connections, de connaissances et de réseaux …mais est-ce vraiment là aussi une assurance de bonheur quand on voit ce qui se passe dans des dynasties royales ou princières supposées être au sommet de la quiétude ou encore dans des fiasco de tout genre ?

Réveillons-nous conclura l’Imam, le bonheur en fait, si bonheur existe sur cette terre ne peut résider que dans le cœur paisible du croyant en quête de l’agrément de Dieu. Et d’ailleurs comment peut-on se réjouir en dehors d’une entente avec le Créateur, celui qui a tout Inventé, y compris le bonheur et qui a Etabli les règles de la vie ici et de la sanction (positive et négative) dans l’autre monde. Le bonheur donc n’est qu’illusion dans la perception de tous ces accumulateurs précités, car le cœur, l’âme, l’esprit et la conscience sont ignorées dans ces approches. Or, le matériel se détériore, la richesse si ce n’est d’esprit n’en est pas une, le pouvoir est transitoire, l’influence ne peut être unilatérale. Toute accumulation dans cette vie n’est qu’illusion et future poussière (V60, S28). Ce que Allah Cite comme bénéficiaire de son Agrément, c’est l’esprit apaisé (V28-30, S89), esprit apaisé au bout d’une vie à péripétie, où l’âme s’est rebellée contre son détenteur, ensuite s’est assagie, ensuite a trouvé son complice dans le cœur assaini et pur, et enfin s’est équilibrée dans l’Agrément de Dieu. CQFD.

Il a cité Ibn Taymiya qui avait lancé cette mise en garde – que peuvent mes ennemis contre moi ? Mon jardin et mon paradis sont en permanence avec moi, au cœur de mon âme, ils sont avec moi où que j’aille et ne me quittent jamais. Si mes ennemis m’emprisonnent, ils me donnent l’occasion de me concentrer davantage sur des coins reculés de mon paradis, s’ils me tuent, ils m’octroient le statut tant convoité de martyrs, martyrs qui seront accueillis dans la compagnie agréée de Dieu (bonheur, V69, S4), s’ils me déportent, ils ne peuvent me séparer de mon âme et me donnent l’occasion de servir Dieu sous d’autres cieux…je suis protégé contre le malheur que peuvent m’intentionner les autres, puisque je vis déjà la quiétude que Dieu a déposée dans mon cœur !

Revenant justement sur les itinéraires de la quiétude de l’âme ou de l’esprit ou du cœur, l’Imam fait remarquer que la promesse d’Allah cible le croyant qui œuvre dans le bien. Il s’agit donc de sécuriser ces deux trésors – la Foi en Dieu, et qui signifie totale confiance en Dieu, et l’œuvre de bien, qui confirme notre Foi. La Foi rappelle l’Imam est triple – confession intime du cœur, prononciation non équivoque par la langue et œuvre de bien par les organes…tant que ces trois ne concordent pas, notre Foi est déficiente. Comment alors raffermir les trois en un seul acte ? Par la présence permanente en nous de Dieu (Zikr, qui est encore supérieur à l’acte d’adoration le plus sublime qu’est la salàt – V45, S29). Attachons-nous donc à ce Zikr qui est le seul ingrédient reconnu par Allah pour sécuriser la sérénité du cœur (V 29, S13), et donc le bonheur. Il suffit de remarque le choix des Sufis pour s’en rendre compte !


Ceux parmi les serviteurs de Dieu qui ont atteint ce degré de sérénité et de paix intérieure font souvent remarquer leur sensation du bonheur comme une expérience de paradis avant l’au-delà. Si disent-ils ce que je ressens au fonds de moi comme élan vers Dieu, comme recours absolu en Lui, comme intention pure en direction du monde est quelque chose de comparable à l’expérience de félicité, alors les habitants du paradis doivent vraiment être dans le bonheur ! Tous ceux qui ont été sur l’esplanade de la Mosquée du Prophète ou autour de la Ka’ba ou savourant une lecture Tajwidy du Qur’ân ont expérimenté cette sensation et nulle limite ou risque d’en abuser, n’est-ce pas ?

Le Zikr fera remarquer l’Imam procure donc cette sensation de sérénité permanente car il installe en nous la conscience permanente de Dieu qui fait que chaque souffle de notre respiration est renommée en gratitude envers Allah pour nous avoir si bien gâté avec la bénédiction de la Foi, la sérénité de sa présence, et la promesse de sa Félicité. Et le meilleur des Zikrs bien sûr conclut l’Imam est la lecture, la relecture, l’analyse et la fréquentation du Qur’ân…alors finalement le bonheur existe-il sur terre ? Peut-être Non, mais la vie paisible et la sérénité du cœur y conduisent certainement…et ces deux-là sont dans le Zikrul-Làh, donc dans le Qur’ân et bien sûr dans la nature et dans la création…il y a là des signes pour ceux qui réfléchissent (V3, S13).

Best Zyars et désolé pour ce texte encore très au premier esprit !

Par Al Amine Kebe
Vendredi 7 Novembre 2014






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