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Direct du Min’bar – Vendredi 07 Zul Hijja 1439 – 16 Août 2018 Yawmu ‘Arafa…La Complétion des Bénédictions d’Allah








 
 A Genève, Imam Badrud-Dîn a parcouru la signification du 9ème jour du dernier mois de l’année lunaire, celui du Hajj, et qui est le jour de ‘Arafa, jour dont le statut immense transparaît dans le traitement solennel mais tout aussi dissimulé qu’Allah lui Réserve dans le Qur’àn jusqu’à en jurer en usant de proxys sans le nommer (V3, S88 et V3, S89). Jour qui regorge de tant de bénédictions comme en témoigne ce V3 de la S5 révélé le tout premier jour de la célébration du Yawmu ‘Arafa et par lequel Allah on ne peut plus solennel Informe la communauté de la complétion de toutes Ses bénédictions – Akmaltu – parachevé (les piliers), Atmamtu – complété (Ses bénédictions) Radîytu – Agréé (Islam comme unique religion), jour qui étale le seul temps de l’Humanité où tous les peuples, toutes les communautés, toutes les langues, toutes les émotions se réjouissent d’envoyer des centaines de millions d’expressions sur une unité spatio-temporelle avec la garantie que chaque expression sera entendue. Le Prophète avait rassuré que ‘Arafa est le jour le plus prolifique pour atteindre toutes les aspirations et le plus espérant pour échapper à toutes les craintes.
 
Et pourtant rappelle Imam Badrud-Dîn, il faut remonter aussi loin que la soumission des âmes pour retrouver la signification de ce jour de témoignage. Lorsque Allah Interrogea les âmes – toutes les âmes Adamiques (combien de milliards ? !) et leur Adressa une seule question (V172, S7) – Ne Suis-je pas Votre Seigneur, au sens de création et de souveraineté ?  Et toutes les âmes répondirent en chœur Oh que Si !  Et chaque réponse fut reconnue individuellement dans sa tonalité comme dans son identité et c’est cette reconnaissance qui nous vaut d’être là en tant qu’individu, doté d’une seule identité et que témoignent d’uniques empreintes. ‘Arafa est donc une opportunité pour chaque humain dans son statut de croyant de renouveler ce pacte de fidélité et de reconnaissance à Allah, de manière individuelle comme en chœur.
 
L’Imam de s’attarder sur l’étendue de ces trois verbes qu’Allah Prononce pour la circonstance pour dire que nul ne peut circonscrire les immenses bénéfices de ces trois - Akmaltu, Atmamtu, Radîytu -, et qui faisait dire au Prophète qu’il n y a pas chez Allah plus grand jour, ou même meilleur jour que ‘Arafa. Dans un Hadith, le Prophète explique que Allah Prend les Anges à témoin et fait observer l’immense rassemblement en tenue (angélique) blanche, dans la ferveur et dans l’humilité de la servitude. Il s’Adresse aux Anges en leur demandant que veulent mes serviteurs ? Et les Anges de répondre ils cherchent Ta Miséricorde et Ton Pardon – deux bénéfices immenses des dons de Dieu que tous les prophètes ont sollicité depuis la toute première requête de nos ancêtres Adam et Awa (V23, S7). Voilà pourquoi ‘Arafa est ouvert à tous, pèlerins comme autres et toutes les requêtes seront entendues. Profitons-en donc ajoute l’Imam, en invitant les croyants à redoubler d’ambition, mais surtout à renouveler leur pacte de fidélité au contrat du Tawhîd.
 
Evidemment, le privilège qu’ont les pèlerins chaque année de se retrouver dans l’espace-temps unique de ‘Arafa sur ces lieux est inestimable et fait envier tous à faire partie des vagues à venir à partir de l’année prochaine. Pourtant, une manière de maximiser pareille chance est justement dans la vivification de la conscience de ‘Arafa et qui est de reconnaître que les cieux sont ouverts partout, pas seulement sous les tropiques de ‘Arafa et de Namira, et donc Allah Accueille toutes les requêtes de repentance, de demande de Pardon, de consécration, de proximité avec Dieu, de plus grande utilité en faveur de la communauté, de toute vertu, de toute bénédiction. Il y a lieu de noter d’ailleurs que le jour de ‘Arafa ouvre une période plus large (V28, S22) et reconnue en tant qu’opportunité pour l’adoration, le sacrifice, la glorification du Seigneur, les victuailles et festivités. Voilà l’offre de Dieu, elle arrive toujours avec la plus complète des palettes. Un frère juif avait dit à Seyyidunà ‘Umar qu’il avait appris un verset révélé sur la communauté si ce verset avait été révélé dans leur religion, ils auraient observé ce jour comme une fête solennelle, et Seyyidunà ‘Umar de chercher à savoir ledit verset, il lui répondit Al yawma akmaltu lakum dînakum…Seyyidunà ‘Umar s’en réjouit et lui exposa les circonstances de la révélation dont il était témoin au cœur du Hajj que le Prophète avait accompli pour montrer à la communauté comment s’y prendre.
 
Il s’agit donc encore de renouveler l’engagement du fils d’Adam, engagement qui inclut la postérité (V173, S7) à la suite du pacte (V172) précité et signifie donc le devoir d’éduquer les plus jeunes pour qu’à leur tour, ils respectent et font respecter cet engagement pour éviter de subir les mauvais agissements des générations antérieures qui nous auraient suivi dans l’héritage à assumer des fautes originelles, alors que nous ne sommes pas fauteurs.
Il faudrait plutôt œuvrer à construire une chaîne ininterrompue d’expression du pacte qui sera maintenue à travers les générations pour que la postérité ne perde pas le Nord. N’est-ce pas d’ailleurs ce que Seyyidunà Ibrahim avait rappelé à ses enfants et petits-enfants (V132, S2).
 
Voilà donc le message que nous devons intérioriser en allant vers le jour de ‘Arafa, qui sera célébré cette année ce Lundi 20 Août 2018, c’est de revenir au contexte pré-existentiel de notre soumission profonde à Dieu et de rejeter toute déviation antérieure de nos ancêtres et aïeux pour restaurer le pacte profondément Tawhidien qui nous lie à Allah et de s’engager à jouer notre partition sans faille en tant qu’individu, mais en tant que famille, communauté, nation et humanité. Pour autant, chacun devra se représenter son face-à-face de serviteur humble avec Dieu (V93, S19) et rétroagir,  agir, et projeter agissement en conséquence. Et donc, nul n’a le droit d’imposer la religion à l’autre, nul n’a le droit de juger de la conduite de l’autre et nul ne peut témoigner du contenu du cœur de l’autre.
 
Chacun se doit de respecter le statut de l’autre, car pour faire aboutir son invocation en ce jour solennel, il faut prendre toutes les précautions et respecter les exigences – pureté du cœur, pureté de l’intention, vertu de l’action, optimisme dans la finalité. Une recommandation qui faciliterait tout cela est pour ceux qui ne sont pas sur place de jeûner, et d’ailleurs jeûner le jour de ‘Arafa a un double avantage, celui d’expier les pêchés de l’année écoulée et ceux de l’année en cours. Ainsi, le croyant a une occasion de retrouver une page blanche vierge de toute tâche à chaque jour de ‘Arafa…or disait Ahmed Shawqî wa yà rabbi heul yughni ‘anil ‘abdi hajjatun wa fil ‘umri mà fîhi min heufawàt…Et d’ailleurs Seigneur, serait-il suffisant (au sens de rassurant) d’accomplir uniquement un hajj dans notre vie alors que tant de fautes parcourent notre vie…s’il n’est pas possible justement d’accomplir chaque année le Hajj, peut-être l’est-il de jeuner ‘Arafa chaque année.
 
Le hajj en tout cas semble se résumer au ‘Arafa comme avait dit le prophète dans un Hadith, car après ‘Arafa, Muzdalifa dans la soirée et le Tawàful Ifàda le lendemain doublé du sacrifice (Nahr) boucle les temps forts, mais ouvrent aussi aux Ayàmut-Tachrîq (V202, S2) pendant lesquels festivités et Zikrs ponctuent la fin du Hajj dans une ambiance de Rendez-Vous des Nations incroyable sur les tours des Jamarât au pied de la Mosquée Al Khayf.
 
Allons déjà vers ‘Arafa avec la soumission renouvelée, l’humilité réaffirmée, le recours réitéré, le cœur encore plus pur, l’intention encore plus noble, l’action encore plus élevée vers l’utilité en faveur des autres et la vertu du geste…et donc jeunons pour remettre les compteurs à zéro, même si les comptes recommencent immédiatement à enregistrer les fautes et pêchés, l’occasion se représentera encore et encore et encore.
 
Labbaykal-làhumma Labbayk parmi la palette de Zikr recommandé sera de rigueur tout comme cette version du kalimatu-Tawhîd – Là ilàha illal-Lah, wahdahû  là sharîka lahû, lahul mulk wa lahul hamd, yuhyî wa yumîtu wa huweu ‘alà kulli shay-in qadîr!
 
Désolé pour l’absence de la version Audio sur le groupe Qur’ànul Fajr de WhatsApp…vous m’avez donné des vacances et j’en profite 😊.
 
Al Amine

Par AL Amine Kebe
Vendredi 17 Août 2018






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