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Direct du Min’bar – Vendredi 10 Muharram 1437, 23 Octobre 2015 Un Seul Jour qui Vaudrait toute une Vie – Comment Ne pas en Profiter ?






Cheikh Sofiane a rappelé la densité de ce jour de ‘Ashûra, qui dans le calendrier Lunaire correspond au 10ème jour du premier mois de l’Année, et qui se trouve être parmi les quatre sacrés par décret Divin (V8, S36). Il y a déjà dit-il une énorme charge du fait de la sacralité du mois, mais en plus dit-il, c’est un jour immensément riche de symboles et de signification, dont le récit s’écrirait en caractères de Nûr sur des pages d’or de l’histoire de l’Humanité. Car c’est le jour qui correspond aux plus grandes victoires de la condition humaine sur les ennemis de son ascension. Et en cela, il symbolise le triomphe de la Vérité sur le Néant, et de la Délivrance sur l’oppression. Pour autant que tous les prophètes ont un évènement majeur lié à ce jour, le Prophète avant même que le calendrier musulman fut élaboré (par Seyyidunà ‘Umar après sa mort) recommandait à son arrivé de célébrer avec la Communauté Juive de Médine ce jour, qui témoigna du sauvetage de l’Egypte de la tyrannie de Pharaon sous la conduite éclairée de Mûsà. Si le Prophète Mûsà symbolisait le peuple et son aspiration légitime à la liberté et au développement, Pharaon était tout d’oppression, de tyrannie, d’orgueil et d’injustice, mais capitula (V50, S2). C’est donc le peuple de la Foi qui triomphe au final et cela s’est toujours illustré dans le temps et dans l’espace. Brazzaville après Ouaga est dans le collimateur !

Tous les prophètes ont bénéficié des grâces ce jour 10 du mois d’Allah de Muharram et pour rendre grâce et témoigner de leur reconnaissance, ils ont jeûné ce jour. Ce fut le cas de Adam dont le repentir à Allah après que Iblîs ait réussi à les entraîner (avec Hawwà) dans le pêché fut accepté (V37, S2), ce fut le cas de Nûh dont la pirogue accosta après tant d’années de tumultes et de crises, ce fut le cas de Yûnus au sortir des ténèbres de la baleine, ce fut le cas de Mûsà qui triompha de Pharaon et de tous ses symboles…ce fut le cas du Prophète qui arriva à Médine comme une pleine lune pour hisser le drapeau de l’Islam aux cimes de la condition humaine. Tous ces évènements ont eu lieu ce même ‘Ashûra. Il y a pourtant dans cette unicité évènementielle à la diversité des acteurs et époques un signe retentissant fait remarquer Cheikh Sofiane, c’est que la religion de Dieu est une et unique et qu’il faut justement cultiver la solidité de ce principe fondateur par ces temps de division et de diversion.

Et dans la culture de ce principe, Allah nous met en garde que pendant ces 4 mois sacrés (celui-ci Muharram, Rajab le 7ème et les deux précédents, 11ème et 12ème qui clôturent l’année), nous devons éviter de faire du tort, d’abord à nous-mêmes par le pêché et la déviance, mais aussi à l’ensemble de la créature (fin V8, S36 précité). De tout temps, le tort est banni, mais encore plus en cette période, en de jour. Voilà pourquoi les gestes de solidarité, d’entraide, de générosité et de partage sont encore plus magnifiés ce jour, sacré parmi les sacrés. C’est donc un symbole de paix universelle que l’Islam véhicule en ce jour, comme pour combler le vide d’une journée mondiale de la Paix fait remarquer Cheikh Sofiane.

Mais il y a plus à retenir dit-il, c’est que l’humain est par nature un pêcheur, tenté par la déviance (Hadith) et qu’il aurait donc besoin de tablettes effervescentes de dissolution de ses pêchés – Mukaffiràtuz-Zunûb – et dans ce registre, le meilleur dit-il est le jeun, car il illustre au-delà de l’obéissance à Dieu, une abstinence de tous les sens et de tous les organes par rapport à ce qui est licite et permis. Le jeûneur s’interdit de boire, de manger, de désirs et de plaisirs sexuels, de toute sorte de jouissance pour se concentrer sur sa passion de Dieu. Et voilà donc le cadeau qu’offre Allah à ses serviteurs. C’est que pendant l’année, nous commettons tellement de pêchés que leur revue à la fin nous découragerait de la miséricorde de Dieu. En jeûnant un jour comme ‘Arafa, on se fait dissoudre deux ans de pêchés (Hadith) et en jeûnant ‘Achurà, on se fait dissoudre l’année dont le bilan se présente devant nous (Hadith). Y aurait-il meilleur départ que de remettre les compteurs des malus à Zéros en abordant une nouvelle année ?

Et ce mécanisme de dissolution des pêchés est présent dans toutes les formes d’adoration, mais le plus exalté est le jeun dit l’Imam, car si nous évitons les péchés capitaux, il y a tellement d’occasion de dissoudre les mineurs, si nous sommes épargnés des mineurs, tout acte de dissolution ajoute de la lumière à notre existence. Et si Allah ne nous pardonnait pas nos pêchés, nul ne prétendrait rester sur terre pour mériter Sa miséricorde (V45, S35). Et L’Imam de démontrer avec les arguments du Qur’ân que nous sommes les responsables de toutes ces crises qui nous assaillent. Le Prophète avait informé que l’épreuve d’Allah ne frappe que par suite au pêché (V50, S28), mais qu’une fois qu’elle frappe, qu’elle ne s’estompe que par le repentir (sincère et non récidiviste) et tant que le bon agissement prévaut, Allah ne punit point (V117, S11), à l’image de la méthode enseignée par le Prophète de faire suivre tout mal agissement d’une bonne pour le dissoudre. Donc, dit l’Imam, nous sommes en abondance de pêchés, tout comme nous sommes en déficit de repentir.

Car Allah Ajoute à l’argument que ce qui nous arrive de malheureux est le fruit de notre agissement (V30, S42), et pourtant Ajoute Allah dans le prolongement de ce verset, Il Tolère et Pardonne beaucoup parmi nos mal agissements. Mais donc ce qui n’est pas toléré n’a pas été suffisamment objet de Repentir. Mieux ajoute Cheikh Sofiane, la prolifération des crises et déficits est la conséquence de l’action volontaire des humains (V41, S30), mais qu’Allah les éprouve ensuite pour les amener à prendre conscience et à rectifier. Donc analyse l’Imam, non seulement, nous sommes en excès dans le pêché, collectivement en tant que communauté humaine, mais en plus nous sommes en déficit de repentir, Et à cela s’ajoute que notre action collective est plutôt orientée vers le mal (demandez aux écologistes !) et que les alertes de Dieu pour nous faire prendre conscience et rectifier sont ignorées ou mal interprétées pour la plupart du temps (demandez aux Sages !). L’un dans l’autre, nous sommes pleins dans le mal agissement et pas assez dans le repentir et la prise de conscience. Que faire dans un contexte pareil de déficit de vertu et de surplus de fautes ?

Et c’est encore Allah qui nous Indique le chemin à prendre – le Istighfâr sans limite, en usant d’un de ces Attributs de Pardonnateur parmi les plus porteurs d’espoir – Ghaffàr – qui comme une averse torrentielle ne laisse aucune saleté sans la laver à grande eau, dissoudre définitivement tout germe pareil et faire disparaître toute trace. Allez-donc implorer le Pardon à la porte de vote Seigneur avec le code du Ghaffàr Lance Allah, si vous le faites Promet-Il, Il vous ouvrira les vannes du ciel, il vous ouvrira des facilités dans la quête de l’Avoir et fructifiera vos projets, il vous bénira avec des enfants et avec d’autres richesses, il reverdira vos flores, ressuscitera vos vallées, rivières et cours d’eau, et fertilisera vos champs pour des récoltes plus fructueuses…(Vs 10-12, S71).

Voilà le symbole de ce jour qui vaudrait une année entière pour peu que nous soyons attentifs, tant il est chargé d’histoire, tant il est porteur de paix, tant il est secret de germe de bénédiction, tant il véhicule une puissance de dissolution d’une année de pêchés, tant il ouvre les portes du pardon d’Allah, tant il ragaillardit les découragés comme ce fut le cas de certains prophètes en certaines circonstances, tant il promet la délivrance pour toute victime d’injustice, de trahison, d’oppression, de domination et de violence…tant il offre des occasions en diamant de retrouvaille d’abord entre l’individu et son cœur ou son âme restée fidèle à Dieu, mais aussi des retrouvailles historiques entre des frères sous la manigance de Satan comme avait fait remarqué le prophète Yûsuf (V100, S12), entre des ennemis d’hier, entre des acteurs inévitables d’un nouvel ordre qui remet sur les mêmes pieds d’égalité toutes les communautés, toutes les nations, toutes les races, tous les pays, tous les humains…Et voilà comment le Prophète avait voulu que nous célébrions ce jour, en solidarité avec les autres, en conformité avec notre condition humaine de vecteur de paix, de vertu et de vibrations positives.

Quant aux festivités et symboles, avertit Cheikh Sofiane, il convient de revisiter les Hadith, car nombreux sont des indications qui ne sont pas avérées comme cette poudre noire sur les cils, les victuailles, etc. Sur beaucoup de ces questions, il y a non seulement divergence sur les hadith, mais en plus avertit l’Imam, il ne faut pas oublier que l’assassinat du petit-fils du Prophète Seydinà Hussain coïncida aussi avec ce jour de ‘Ashûra et que beaucoup de pratiques sont nées d’une propagande chiite à partir de cet évènement tragique pour la communauté.

Restons ancré dans la Sunna, soit dans l’équilibre et la mesure et non dans l’excès (DdM du 13 Juin 2014).
Best Zyars encore pour 1437 plein de promesses avec cette terminaison en chiffre 7, secret des secrets !

Al Am

Par Al Amine Kébé
Samedi 24 Octobre 2015






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