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Direct du Min’bar – Vendredi 19 Rabî’al akhar 1434 – 1er Mars 2013 – لاَ إِلَهَ إلا الله – sens et portée de la formule de la Tawhîd (unicité d’Allah)




Le jeune Imam Abou Assia de Saconnex à Genève a délivré ce Midi une prêche d’une rare profondeur sur la formule de l’unicité - لا اله الا الله – en insistant sur les conditions de validité de sa pratique, mais surtout en rappelant le sens et la portée de cette formule dont la signification reste un énorme chantier à explorer continuellement pour tout curieux de la Foi (ni’matul Îmàn).



Direct du Min’bar – Vendredi 19 Rabî’al akhar 1434 – 1er Mars 2013 –   لاَ إِلَهَ إلا الله – sens et portée de la formule de la Tawhîd (unicité d’Allah)
Une formule de 12 lettres en 4 mots et 7 syllabes, qui se prononce en quelques petites secondes et dont l’onde qu’elle crée se propage pendant plus de 12 mille ans dans les 4 directions cardinales et sur toutes les 7 longueurs d’onde de la Nùr, c’est لاَ إِلَهَ إلا الله dira-t-il. Mais s’empresse-t-il d’alerter somme-nous vraiment conscient d’une telle portée et sens lorsque nous la prononçons dans diverses circonstances. Car en fait la profondeur et la valeur de cette formule ne servent que lorsque le pratiquant en connaît sens et portée - et qui inclut le passeport pour entrer dans la religion d’Allah comme le code ou la clé pour entrer au Paradis. Le prophète S’AwS a dit que celui qui la prononce en dernier lieu avant la mort gagne de droit le paradis. Il s’agit pourtant d’une attestation qui puise du plus profond de nous-même pour reconnaître que Seul Allah Mérite l’Adoration, que nul autre prétendant dieu, divinité, puissance, force, ou autre ne le mérite…que tout dans notre être, vécu, souffle, activité, conscience ou inconscience est voué uniquement à Allah et à rien ni personne d’autre (V.162 S.6).

Aucun Prophète n’a été envoyé sur un mot d’ordre autre que لاَ إِلَهَ إلا الله- (V.25, S.22) et tous ont accompli leur mission par cette formule. Le prophète Mûsa avec son rang parmi le‘Azm (les 5 au sommet de la hiérarchie) a demandé à Allah de lui enseigner une seule formule qui lui permet à la fois de l’évoquer (Zikr) et de l’invoquer (Du’à). Allah lui instruisit لاَ إِلَهَ إلا الله – (V.14, S.20) en mentionnant l’adoration, l’évocation et la prière. Mais si cette formule dont la permanence ou la fréquence de l’évocation tend à la rendre familière dans le langage des croyants reste accessible dans sa prononciation, les fruits qu’elle procure restent tout de même assujetties à une connaissance profonde de sa portée et de son sens – soit au-delà de la prononciation par la langue, la représentation de sa dimension réelle dans le cœur (Usadiqu bi Qalby wa aqûlu bi lissàny). Portée et sens que l’Imam a décliné en sept éléments non sans faire remarquer que la clé n’ouvre sa porte que si les dents sont complètes - et les dents de la clé du Paradis sont au nombre de 7 – Connaissance, Certitude, Acceptation, Soumission, Véracité, Pureté et Amour.

Allah a instruit sur un ordre impératif de connaître لاَ إِلَهَ إلا الله (V.19, S.47), qui constitue la première des sept clés, car l’adoration que symbolise la formule repose avant tout sur la connaissance (Cherchez à me connaître avant de m’adorer, si vous ne me connaissez pas, comment prétendriez-vous m’adorer : Hadith Qudsiy), il convient donc de chercher à connaître لاَ إِلَهَ إلا الله – ce dont on pourrait passer toute une vie sans prétendre finir.

La certitude de l’unicité d’Allah est presque une nature des créatures – et Allah de rassurer dans le Qur’ân (V.38, S.39) que même si tu leur demandais qui a créé les cieux et la terre, les polythéistes répondraient Allah sans aucun doute, mais leur mal est dans leur orgueil (tout comme celui de Iblîs qui l’empêcha de reconnaître la faveur de Adam) de rejeter les associés qu’ils ont créés pour se rapprocher d’Allah. La certitude vient donc au secours de l’esprit obstrué par la simulation de l’intercession pour se libérer de tout joug et adopter comme Dieu, comme Souverain, et comme Seigneur tout à la fois (S.114) qu’Allah SWT et rien ni nul autre.

L’acceptation incombe à tout prétendant à la pratique de la religion – Le prophète n’a-t-il pas insisté auprès de son oncle Abu Tàlib sur son lit de mort pour juste accepter de prononcer لاَ إِلَهَ إلا الله – afin d’échapper au châtiment de l’enfer. Il refusa malgré tout le bien qu’il a apporté au prophète en le protégeant des hostilités des Quraïchites pendant 10 ans à Makkah. Nul ne peut se contenter uniquement de l’évocation de la formule sans en accepter les conditions – soit rejeter unilatéralement toute forme d’associationnisme en acceptant les conditions de la Tawhîd – tel est l’acceptation de la formule.

Qu’en – est-il de la soumission qui est le préalable à la foi profonde du cœur (V.14, S.49), celle que Allah reconnaît pure et sans tromperie, différente de celle qui se prononce à la surface et qui ne pénètre pas le cœur (V.41, S.5). La soumission amène justement à la libération du cœur et de l’esprit de tout impérialisme intellectuel, spirituel, émotionnel ou autre. La soumission à لاَ إِلَهَ إلا الله sursoit toute autre prétendue domination antérieure et libère tous les organes et tout l’être de la prétendue domination de toute autre créature comme lui – humain, animal, objet, ou des processus nés de leur interaction – sentiment, émotion, contrainte, manigance – qui se révèlent tous être de la pure tromperie (V.14, S.35) et qui rabaisse l’intelligence naturelle humaine au plus bas que bas (V.179, S.7).

La véracité empêche justement un double ou triple langage qui met en conflit ce que la langue prononce, avec ce que le cœur ressent ou ce que l’esprit imagine. La véracité de la formule signe une harmonie de tous les sens dans une expression pleine et complète…et cette dimension rend honneur au tout premier des croyants – Seydinà Abu Bakr avec son titre de As-Siddiq – qui finit par imprimer de sa marque tout acte d’adoration, au premier rang desquels l’attestation de la Tawhîd, donc لاَ إِلَهَ إلا الله.

La pureté constitue la signature de ce que Allah agrée – n’est-ce pas à Allah la Religion Pure (V.3, S.39) et qui justifie aussi dans le langage du Qur’ân la raison fondamentale pour laquelle Allah nous a créés (V.5, S.98), soit que nous lui vouions adoration avec la pureté qui est requise. La pureté ajouta l’Imam est le summum de la sécurité de la relation entre le croyant et son Seigneur, car elle est si profonde et si secrètement sauvegardée dans le cœur que les anges qui enregistrent les actes ne peuvent la percevoir pour la mentionner, encore moins Satan ne peut la soupçonner pour tenter de l’anéantir. Voilà pourquoi tout acte dans l’adoration n’est prise en compte que si elle repose sur une intention pure, car seul Allah peut connaître la profondeur, donc le pureté ou la non pureté de l’intention et seul Allah peut en juger.

L’Amour en dernier lieu est un don d’Allah qui doit donc retourner en Allah par le canal de l’amour que nous portons à لاَ إِلَهَ إلا الله- car cette formule est aussi la plus pure et la plus justifiée des expressions d’Amour, mais aussi de l’amour que nous vouons à ses adeptes. Allah a recommandé aux croyants que s’ils aiment Allah de suivre le Prophète (V.31, S.3), le premier pas de cette voie étant l’attestation de la Tawhîd. Les adeptes de لاَ إِلَهَ إلا الله sont en fait les bénéficiaires de l’Amour d’Allah SWT et aussi les pratiquants de l’Amour au nom d’Allah (Al mutahàbbûna li Jalàlil-Lah).

Lorsque nous prononçons cette formule, aisée et simple dans la langue, mais lourde de conséquence - comme disait le prophète S’AwS - nous devons donc avoir à l’esprit comme le Musicien qui soigne les notes du son qu’il joue pour qu’il plaise, qu’il transmette son message, qu’il perce les cœurs et siège dans les esprits, fasse naître l’attachement et l’amour, tout en reflétant son talent – nous devons nous aussi payer attention à ces sept composantes de la portée et du sens de لاَ إِلَهَ إلا الله pour nous assurer que l’apparente simplicité de ces 4 mots, douze lettres et 7 syllabes transperce notre cœur, fasse vibrer notre être, reflète notre amour, berce notre esprit, libère nos doutes, établisse notre certitude, réjouisse nos sens, auréole nos actes et nous connecte au réseau universel de communication interplanétaire – la Tawhîd – que toutes les créatures finalement reconnaissent à Allah (V.111, S.22), y compris les polythéistes qui trichent avec un double langage incohérent du cœur et de l’esprit - en reconnaissant que leur attachement aux supposées divinités est une recherche d’intercession pour rapprocher d’Allah (V.3, S.9).

Aux sœurs et frères Tijànes, je vous invite dans la Haïlala de ce Vendredi à sortir de votre torpeur habituelle et à expérimenter une vibration nouvelle de لاَ إِلَهَ إلا الله- à sept dimensions, 4 directions, et 12 facettes…plus jamais vous ne quitterez cette merveille à coup sûr si vous y arrivez ! Toutefois, n’oubliez pas d’atterrir…

Best Zyars
Al Amine

Par Al Amine Kébé, Président de la Hadara Tijâny de Genève
Dimanche 3 Mars 2013






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1.Posté par Mouhamed Nasir le 10/03/2013 06:10 | Alerter
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Quelle beauté maacha Allah! C'est vraiment sublime!

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