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Direct du Min’bar – Vendredi 20 Jumàdal Awwal 1438, 17 Février 2017 Le Droit d’Allah envers ses Créatures : Le Primordial parmi tous les Droits…






Direct du Min’bar – Vendredi 20 Jumàdal Awwal 1438, 17 Février 2017 Le Droit d’Allah envers ses Créatures : Le Primordial parmi tous les Droits…
Parmi tous les droits que nous pouvons explorer – droit physique ou moral, droit des parents, droit des enfants, droit des citoyens, droit de l’Humain, il y’en a un qui est supérieur à tous et duquel découlent certainement tous les autres droits, mais en sommes-nous conscients ? Le Prophète avait alerté Mu’âz de bien faire attention à ne pas le négliger, il s’agit du droit qu’Allah Détient en ses serviteurs et qui est de l’Adorer sans aucune forme d’associé. Mais avait ajouté le prophète sais-tu aussi que les serviteurs ont un droit qu’ils peuvent réclamer à Allah ? Et Mu’âz curieux demanda quel était ce droit ? Le prophète répondit qu’Allah s’Octroie le devoir de ne point châtier qui parmi ses serviteurs l’Adore sans lui associer rien ni personne, voilà le droit que ses serviteurs détiennent en Lui Mais qu’est-ce à dire ? comment distinguer ces deux droits à la frontière ténue entre l’Adoration pure et les mille et une formes de chirk (associationnisme) qui peuplent notre quotidien ?

Le droit d’Allah envers ses serviteurs est donc un devoir de ses serviteurs envers LUI, comme nous pouvons le percevoir dans l’expression ‘Abdur-Rahmàn (V63, S25) qui trace une diagonale d’attribut divin et de soumission humaine - et il s’agit pour les serviteurs de l’Adorer sans aucune forme d’associé. Si tous les serviteurs sont soumis à une des deux servitudes (V11, S41) - de fait ou volontaire, les humains et les djinns sont eux invités à prendre conscience du seul mobile pour lequel Allah les a Créés – pour qu’ils lui vouent Adoration (V56, S52), et rien d’autre. Allah Va même plus loin à leur éviter d’être tenté de le corrompre ou de lui servir des repas (V57), mais Adorer Allah signifie pour l’humain être en totale disposition d’extase de communier avec son Seigneur – sans contrainte, sans lourdeur, sans rechercher aucune sorte de rémunération, juste pour accomplir son devoir qui correspond au droit d’Allah. Or donc Adorer Allah n’est point une contrainte, puisque Lui-même n’Accepte aucune contrainte dans le culte (V256, S2), ni n’impose à personne rien qui ne soit dans la limite de ses capacités (V62, S23).

Adorer Allah détaille l’Imam est aussi structuré que l’enchaînement des cultes de l’Unicité (Tawhid), de la Soumission (Islam), de la Foi (Iman), de l’Ethique (Ihsàn) et de la Pureté (Ikhlàç). Il s’agit de vouer Amour et Dévotion à Allah, car toute créature ne peut s’honorer d’un titre plus prestigieux que d’être Serviteur d’Allah et il ne peut non plus prétendre à plus grand privilège que d’avoir Allah comme Seigneur, comme Dieu, comme Maître (S114).

Or explique l’Imam, puisque nos âmes qui sont divines par essence ont déjà exprimé toute cette palette de dévotion, d’amour et de soumission à Allah, il nous revient à nous qui sommes dans la responsabilité de nos esprits et corps (V105, S5) de rallier cette soumission pré-existentielle (V172, S7), et comment s’y prendre alors interroge l’Imam ? Par la vivification et la confirmation (Tahqîq) du Tawhid, à travers la servitude agréée au détriment de la servitude de fait. Tant est que chaque créature dans les cieux et terre viendra se présenter devant Allah en tant que serviteur (V93, S19).

Voilà donc comment l’humain peut s’acquitter de son devoir de remplir le droit d’Allah, c’est en lui vouant un culte exclusif dans l’espoir que sa rencontre avec Lui soit une concrétisation de son extase (V110, S19) vers son Seigneur.

Et si ce devoir est accompli dans la satisfaction du droit d’Allah, Allah Lui qui ne Trahit jamais mais sans évoquer une relation de marchandage s’Oblige à ne point châtier. Il y a bien donc possibilité pour l’humain de s’acquitter de son devoir envers Allah, mais s’il n’y prend garde, risque de négliger les conditions de l’exclusivité ! Utiliser l’eau sur le corps peut bien signifier bain, mais sans le rituel du bain de pureté, la prière qui s’en suit risque d’être non validée ! Adorer Allah n’est pas une garantie d’échapper à son châtiment, adorer Allah, en toute sincérité, selon un culte désintéressé, pur et sans l’ombre de triche ou d’associationnisme, voilà le comment du pourquoi !

Autrement poursuit l’Imam, toute les portes d’excès s’ouvrent – adorer autre qu’Allah dans le culte, dans le sacrifice animal, dans les prosternations (V37, S41) et qui sont autant d’aspects d’associationnisme canonique, ou encore plus grave encore tous ces comportements dégradants à travers le mensonge, la triche, la complicité malicieuse, le colportage, la calomnie, l’envie et la jalousie et toutes ces tares du cœur et des sens.

Le danger de se laisser aller à ces fautes comportementales pour le serviteur de Dieu ajoute l’Imam est que cela ouvre la porte à d’autres dérapages tel que l’orgueil, orgueil de ne pas reconnaître ses fautes, de ne pas se repentir auprès d’Allah, orgueil qui pousse à élire sa passion comme maître (V43, S25). Le Prophète rappelle-t-il avait alerté les croyants de ne pas substituer le droit d’Allah à être adoré exclusivement sans aucun associé à d’autres prétendues divinités comme la peur des créatures comme soi, le souci de la matérialité, la recherche de l’agrément des autres (Aûzu bil-Làhi min xawfil anàmi…). Tout ceci remplace Dieu par autre non méritant dans le culte sans s’en rendre compte, d’où le nom d’associationnisme implicite. Or, qui d’autre que Dieu mérite votre adoration, puisqu’il vous a créés à partir du néant, vous a façonnés, vous a développés, vous a doté de toutes les capacités et vous a aussi préparé toutes les ressources (V20, S31) pour votre épanouissement ?

Reprenons-nous encore pendant qu’il est temps, et pendant que tant de droits se réclament à être au firmament de la reconnaissance, le droit primordial qui nous fait tenir debout pour penser aux autres droits n’est même pas mentionné…et c’est parce qu’Allah Exerce le droit à la liberté de choisir qu’Il ne Sévit pas pour ceux qui manquent ce droit de l’Adorer exclusivement sans lui associer rien, mais il aura averti que la liberté de choisir induit une responsabilité de finalité…(Vs 7-8, S99). C’est comme le marché monopolistique en Économie, si vous vous croyez assez frivole de choisir un prix exorbitant, la demande sera alors une variable non contrôlable ! Il vaut mieux se prémunir d’un résultat honorable à anticiper la rencontre avec son Seigneur par le Tawhîd authentique (contre argument du V54, S41).

Best Zyars .
Al Amin

Par Al AMine KEBE (GENEVE)
Samedi 18 Février 2017






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